Algérie

Des raisons de ne pas pavoiser quant au niveau de la compétition



Des raisons de ne pas pavoiser quant au niveau de la compétition
En toute logique, le pays possède désormais une sélection nationale de football qui devrait être représentative, au moins, sur le moyen terme. Autrement dit jusqu'au prochain Mondial pour lequel pour une fois elle devrait être plus qu'apprêtée pour inquiéter les formations des 31 autres pays qualifiés. Quant au challenge continental qu'est la Coupe d'Afrique, celui-ci devrait, touteprétention mise à part, être une formalité du moins pour un objectif plus que jouable qui serait une qualification aux demi-finales et n'est-ce pas là justement celui (objectif) imparti par la Fédération algérienne de football au nouveau sélectionneur national. Au Brésil, aucun élément du football national n'a fait partie des formations qui ont eu à affronter la Belgique, la Corée et la Russie. Du coup les footballeurs locaux ont bien du mouron à se faire quant à l'opportunité de faire partie de la sélection nationale, et ce, quels que seraient les efforts déployés en ce sens pour se faire remarquer au nouveau coach. Ceci, encore une fois, malgré l'annonce faite par Gourcuff de suivre le championnat national pour y trouver pourquoi pas des «Slimani, Halliche, Soudani» selon ses propres propos un trio auquel il faudra ajouter Djabou depuis que Saâdane n'est plus de cette actualité. À la seule différence que, malgré les intentions du prédécesseur de Halilhodzic en l'occurrence Saâdane, ces trois éléments n'ont fait partie de son attention, intérêt et choix qu'une fois passés par la case «étranger». Autrement dit après avoir eu l'opportunité d'évoluer dans une compétition européenne peu importe son importance comme peu importe le niveau où se situerait le club et quel aurait pu être le parcours du potentiel sélectionnable. Son statut de footballeur professionnel évoluant dans une compétition européenne plaide largement pour le reste. Normal donc que lesfootballeurs locaux malgré le talent, le très grand talent même de certains sont condamnés à ronger leur frein dans leur petit coin avec l'infime espoir de pouvoir peut-être servir de doublure et à l'évidence une doublure condamnée à chauffer le banc de touche...n'est-ce pas Zemmamouche et/Si Mohamed Cédric ' Par ailleurs, un joueur comme...mérite incontestablement de faire partie de l'écurie du sélectionneur national, il ne s'agit pas là pour nous de nous ériger en conseiller, agent de joueur ou journaliste supporter comme il en existe malheureusement dans la corporation, mais il semble quand même évident que cetélément pétri de qualité mériterait au minimum d'évoluer dans un championnat étranger rien que pour le fait de bénéficier de ce «pass» qui lui permettrait de faire partie de la sélection nationale. Finalement tous les résultats pimpants de la sélection nationale version Halilhodzic peuvent n'être que trompeurs. Ils le sont incontestablement nous autorisons-nous à le dire et assumer. Autrement dit, il est bien question d'une sélection laquelle dans son intégralité constituée de footballeurs «étrangers», formés dans ces centres de pays étrangers et grâce surtout aux deniers des contribuables de ces pays. Au-delà de faire la lecture technico-tactique, d'une équipe en évolution sur le terrain et d'apporter les corrections qui permettent de prendre l'avantage sur l'adversaire ou de contrarier sa stratégie, il parait donc plutôt facile à n'importe quel citoyen lambda et dans le meilleur des cas à n'importe quelle personne ayant des notions sur la discipline de mettre sur pied une équipe compétitive quand il est possible de disposer d'une trentaine de «noms» de professionnels évoluant à l'étranger, et ce, quelle que soit leur valeur parce qu'en réalité ces derniers possèdent déjà le b.a.-ba d'un jeu simple et non pas compliqué comme se complaisent à le faire les locaux. Autrement dit, même s'ils ne détiennent pas le registre en rapport avec la discipline, les footballeurs professionnels installés en dehors des frontières disposent des bases culturelles essentielles pour une pratique élémentaire. Partant de cette incontournable réalité, les bases du championnat semblent donc déjà bien établies. Les locaux vont jouer en premier pour gagner leur vie et surtout se mette en valeur non pas parrapport au nouveau sélectionneur, et ce, quelles que soient les intentions claironnées de ce dernier, mais surtout donc pour être visibles (les footballeurs) aux yeux d'éventuels agents et autres prospecteurs. La case «championnat étranger» devenant donc un passage obligé. Ce faisant, lechampionnat risque de ne pas connaître les cimes auxquels s'attendent les responsables nationaux de la discipline et encore moins des spectateurs même si ces derniers sont plus qu'habitués aux mièvreries.A. L.




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