Algérie

Des pupilles de l'Etat veulent être relogées



Des pupilles de l'Etat veulent être relogées
Près d'une vingtaine de pupilles de l'Etat, en majorité des femmes et des jeunes filles, ont tenu, hier, un rassemblement devant le cabinet du wali pour protester contre les promesses de relogement, jugées «mensongères», des autorités locales, et solliciter l'intervention du premier responsable de la wilaya, pour une rapide remise des clés. Selon les protestataires, «nous sommes 70 pupilles de l'Etat à avoir bénéficié de décisions d'attribution de logements, depuis plusieurs mois, et les dossiers de 56 d'entre eux, ont été ficelés et remis à la daïra, avec des promesses qu'ils passeront en priorité». «Cependant, cela fait plusieurs mois que nous ne faisons qu'attendre, dans le flou total, car en plus les autorités entretiennent un silence radio complet», se sont lamentées les concernées.Et de poursuivre, en avouant que «la dernière fois que nous avons pu voir le chef de la daïra, c'était il y a un mois de cela, et il nous a alors déclaré que dans 20 jours vous serez convoqués par l'OPGI, pour le paiement des cautionnements et redevances et c'est l'administration qui se chargera de les régler». «La chose va de soit en vérité, diront nos interlocuteurs, car en tant que pupilles de l'Etat, normalement le wali et le chef de daïra sont pour nous les premiers tuteurs. Le délai des 20 jours est passé et nous avons décidé de venir aux nouvelles», feront-il savoir, non sans indiquer que lors de la récente visite de la ministre de la Solidarité et de la Famille, Mounia Meslem, ils ont réussi à lui remettre une requête dans le sens de leurs doléances pour le relogement.Et de souligner que «le wali avait alors expliqué, que 100 logements ont été réservés aux pupilles de l'Etat dans la wilaya, dont 10 ont été déjà attribués à certains de cette catégorie et que les 90 autres le seront ultérieurement». Et les protestataires de reconnaître, qu'une dizaine d'entre eux ont effectivement bénéficié de relogement mais, feront-il observer, «cela fait deux années et cela a concerné des jeunes, au bout du rouleau, qui avaient menacé de se suicider, si on leur opposait un refus».




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