Algérie

Des psychologues de Constantine veulent partir à Ghaza



Les psychologues du secteur de la santé publique de Constantine souhaitent se rendre dans la ville palestinienne de Ghaza, pour prendre en charge les enfants ghazaouis traumatisés par la dernière agression que la population de ce territoire a subie de la part d'Israël. Ce v'u a été exprimé lors d'une assemblée générale tenue cette fin de semaine dans l'enceinte du centre hospitalo-universitaire Benbadis de Constantine par l'association des psychologues de la wilaya et ces praticiens se sont dits, comme nous l'a expliqué l'un d'eux, «qu'il est important d'exprimer, à leur manière, leur solidarité avec le peuple palestinien à chaque fois qu'il est agressé et d'apporter leur contribution dans leur domaine propre pour tenter d'alléger ses souffrances face à l'embargo économique permanent et à une guerre interminable. Et ils ont ciblé la catégorie fragile de la population, en l'occurrence l'enfance, qui, plus que toute autre catégorie, est exposée à des traumatismes qu'il faut prendre en charge sur le plan psychologique». Nos interlocuteurs ont indiqué qu'ils avaient fait le même travail pendant trois semaines, non sans un certain succès, auprès des enfants algériens lors du séisme survenu dans la wilaya de Boumerdès.
Contacté hier, le responsable de cette association, M. Aziz Kaabouche, nous a déclaré que ses collègues se sont préparés à cette éventualité. Ils ont formé une délégation composée de 6 psychologues et n'attendent que le feu vert de leur tutelle, à savoir le ministère de la Santé publique, de la Population et de la Réforme hospitalière, pour se rendre soit directement à Ghaza, soit à Alger dans le cas où des enfants venant de ce territoire sous autorité palestinienne sont évacués vers notre pays. «Ces derniers jours, a-t-il dit, nous sommes constamment en contact avec le ministère de la Santé ainsi que le ministère de la Solidarité nationale, sous l'égide desquels l'initiative devrait être menée». Les psychologues constantinois n'ont pas caché qu'ils espèrent vivement le feu vert des responsables algériens après que leurs précédentes tentatives lors des guerres survenues en Irak et au Liban n'ont pas obtenu, à l'époque, l'aval des autorités de tutelle.


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