Algérie

Des propriétaires de chalutiers sanctionnés



Des propriétaires de chalutiers sanctionnés
Une étude élaborée par la direction de la pêche indique que 101 centres d'habitations, dans la commune d'Oran, s'approvisionnent en poisson par le canal de vendeurs ambulants, représentant 50% des besoins de la population en poisson. Les professionnels de la pêche à Oran soutiennent que si le poisson reste toujours un produit de luxe pour le commun des consommateurs, « ce n'est pas seulement dû au déphasage production-besoin, mais aussi aux dérives des circuits de distribution ». Il est nécessaire de revoir l'actuel circuit de distribution des produits de la mer qui constitue « un véritable casse-tête » du fait que cela « s'effectue d'une manière anarchique ». Ils fustigent, au premier chef, la vente ambulante de ce produit fragile exposé dans des conditions jugées, par eux, déplorables. Une étude élaborée par la direction de la pêche indique que 101 centres d'habitations, dans la commune d'Oran, s'approvisionnent en poisson par le canal de vendeurs ambulants, représentant 50% des besoins de la population en poisson. Pour un professionnel du secteur, la solution est dans la réorganisation du réseau de distribution, notamment dans le réaménagement de la poissonnerie. A cela s'ajoute le non-respect des normes de pêche, plaçant sur le marché un produit mal calibré (âge, taille, fraîcheur), en dépit d'une réglementation rigoureuse pour la protection des ressources halieutiques.InfractionsNombre d'infractions ont été relevées sur les marchés « El Aurès » et « Médina Djedida » où sont vendus la petite sardine et le rouget « non conformes à la norme et à des prix exagérés ». La lutte contre les pratiques de pêche qui portent préjudice au patrimoine halieutique, se poursuit aussi à Mostaganem où plus de 7 tonnes de sardines non conformes aux normes réglementaires, soit 6 cm de long, ont été saisies en mai dernier et 25 pêcheurs seront traduits devant la justice. Les armateurs et pêcheurs de la région avaient été appelés à une exploitation rationnelle des ressources halieutiques et à leur préservation en respectant le repos biologique s'étalant du premier mai au 31 août. Ces mesures de protection, visant à réunir les conditions pour une reproduction normale de la ressource halieutique, interdisent également l'utilisation de chaluts pélagiques et semi-pélagiques dans des fonds de mer de moins de 3 miles et l'utilisation d'explosifs. Le même souci a été relevé dans la wilaya de Tlemcen, notamment dans les ports de Ghazaouet, Marsat Ben M'hidi et Honaïne. La production au premier trimestre 2009 a été de 1 400 tonnes, considérée comme « l'une des plus faibles depuis des années », selon la direction de la pêche. Parmi les causes de cette chute de production, notamment en ce qui concerne les petits poissons pélagiques (sardines, saurel, anchois...), les responsables du secteur ont particulièrement pointé du doigt la pratique de la pêche prohibée, à l'explosif notamment, et la surexploitation des zones côtières. Les gardes-côtes ont intensifié leurs patrouilles de contrôle et arraisonné 4 chalutiers qui pêchaient dans les zones interdites. Ils seront traduits en justice.


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