Algérie

Des promesses qui ne mangent pas de pain et de nos enfants qui naissent dans des mouroirs !



Yennayer ! Tebboune présente ses v'ux aux Algériens dansles 3 langues officielles. L'arabe, le tamazight et le?
? moldave !
Les analyses les plus fines, les projections les plus élaborées ne tiennent pas une seconde face à une photo. Ou plutôt plusieurs photos. Celles d'une maternité d'un grand hôpital de la capitale. Attention ! Nous ne sommes pas dans un dispensaire de la localité de Bir-Bla-Amal, au croisement mortel de Aïn-Echay'ha et de Bordj-el-Mout. Non ! Nous sommes dans Alger. Et les clichés montrent tout, sauf quelque chose d'humain. Avant que d'aller plus loin, une précision. Il ne s'agit pas ici de charger et d'incriminer cet hosto, son personnel et sa direction. Ça serait trop facile, court et même injuste. Les soignants, toutes catégories et toutes spécialités, souffrent leur race et suent leur vie à tenter de mener leur métier de santé publique. Donc, pas question pour moi de me tromper de cible. D'ailleurs, plutôt qu'une cible, je préfère poser les pièces du crime sanitaire sur la table pour observation et analyse : la principauté de Dézédie est un pays à hydrocarbures. C'est d'ailleurs l'un des rares classements au monde dans lequel nous nous en sortons plutôt pas mal. Comment, alors, dans une contrée gorgée de pétrodollars, des femmes peuvent encore joncher le couloir d'une maternité d'un hôpital public de la capitale ' Alignées comme des réfugiées dans un camp de rétention libyen ' Parquées comme du bétail ' Juste cette question. A laquelle les responsables de cet hôpital ont d'ores et déjà répondu : nous n'avons pas une structure capable d'absorber décemment le flux des mamans en devenir. Ça a le mérite d'être clair. Plus clair que la politique de santé de ces 20 dernières années. Plus clair encore que cette mosquée affreuse et insultante ? même aux yeux de ceux qui pas comme moi ont la foi ­? et qui nargue les Algérois, les Algériens et le monde par son opulence kitch, aux portes de cette même capitale où des enfants naissent dans des ? mouroirs ! Juste ça ! Maintenant, place aux analystes et aux projections les plus ambitieuses. Quant à moi qui ne suis ni analyste ni projecteur, ni ambitieux, je me contente de fumer du thé et de rester éveillé à ce cauchemar qui continue.
H. L.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)