Des promesses pour Porta Rosa et Sissaoui

M. Annab Abdelaziz, directeur de l'Urbanisme, de la Construction et de l'Habitat de la wilaya de Constantine, questionné sur l'état d'avancement des travaux retenus par la DUCH, nous explique qu'en application du plan quinquennal en cours jusqu'en 2009, il est programmé la réfection entière ou partielle des trottoirs, des bordures, des espaces verts,ainsi que l'éclairage, la voirie, la viabilisation des lotissements, les AEP, le carrelage, les murs de soutènement... Des travaux qui entrent dans le plan global de l'amélioration urbaine, en général et du cadre de vie, en particulier.

Dans cette optique, le problème de la réfection de la cité Porta Rosa, construite en préfabriqués, près de Zouaghi par une société italienne et enfin la viabilisation de tout le quartier Sissaoui situé sur la route d'El-Khroub, ont été évoqués.

Pour ce qui touche la cité dite Porta Rosa, il faut rappeler que cette cité de transit, construite dans les années 1970 et dont la durée de vie ne devait pas excéder les 10 ans, continue de «survivre», après plus d'une trentaine d'années. Ainsi, il va falloir se pencher sur toute la partie postérieure de la cité qui se trouve, selon le directeur de l'Urbanisme, «dans un état lamentable et qui nécessite des travaux urgents de réfection et d'assainissement». Il y a, également, un problème d'éclairage public, car si les façades de cette cité, tournées vers l'autoroute de l'aéroport Boudiaf, sont copieusement éclairées, ce n'est pas le cas de la partie arrière de ces bâtiments, totalement plongée dans l'obscurité». Cette situation, au fil du temps, a créé un certain climat d'insécurité et il est déconseillé de s'y aventurer à certaines heures. En plus de ce problème d'éclairage il y a un autre volet, non moins important et qui concerne l'hygiène. Notre interlocuteur précise «qu'un grand ménage sera fait, pour tenter de redonner à cette cité un visage plus serein».

Concernant la viabilisation du quartier Sissaoui, la remise en ordre de la numérotation des lots est nécessaire avant de lancer une véritable campagne de régularisation. Ensuite ce sera les travaux de viabilisation, souligne le même responsable. A signaler que la majeure partie de ces constructions s'est faite sans aucun document officiel, d'où les démolitions répétées de nombreuses bâtisses, reconstruites quelques heures après le départ des brigades de démolition de l'APC. Cette opération qui nécessite un travail cadastral qui devra donc se faire avant le lancement de la seconde phase, celle des aménagements, du raccordement aux réseaux d'AEP, d'électricité et de gaz, conclut le directeur de la DUCH de la wilaya.