La majorité des projets économiques de capital privé prévus au niveau de la zone industrielle de Djamaâ Lakhdar (Boukarana) à Chelghoum Laid ne sont toujours pas lancés.Sur les 92 bénéficiaires de terrains à caractère industriel, seuls trois d'entre eux ont lancé les travaux de réalisation de leurs unités économiques. Cela a provoqué, tout récemment, l'ire du wali Ahmouda Ahmed Zineddine, qui veut sévir contre les opérateurs défaillants. Il a menacé les bénéficiaires complaisants de leur retirer les lots attribués s'ils n'auront pas démarré les travaux de construction dans un délai de 30 jours (l'ultimatum expire le 27 février). «On va récupérer ces assiettes foncières et les affecter à des postulants plus sérieux si, dans un mois, leurs propriétaires actuels n'auront pas entamé les travaux effectifs de construction».
Des mises en demeure ont été adressées aux concernés. Il faut dire que le retard enregistré dans la réalisation des unités économiques dans ce lieu contrarie la politique de développement local prônée par les pouvoirs publics et retarde l'insertion de milliers de jeunes chômeurs qui attendent des postes d'emploi depuis des années. D'ailleurs, la zone industrielle de Boukarana n'est pas la seule à Mila à connaître cette déplorable situation.
Des lots de terrain à caractère industriel ont été transformés en habitations au niveau de l'une des zones de la daïra de Mila. Encouragés par le laxisme des responsables, qui ne donnent jamais suite à leurs menaces, beaucoup de bénéficiaires du foncier industriel disposent, en vérité, comme bon leur semble des assiettes foncières, en faisant fi des dispositions des cahiers des charges. Soulignons que les pouvoirs publics tablent sur la création d'environ 6 500 postes de travail permanents dans ce futur pôle d'activité. Ce qui n'est pas évident, à court terme du moins, vu le comportement pour le moins fantaisiste de ces pseudo-investisseurs.
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Posté Le : 20/02/2018
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : K Bouabdellah
Source : www.elwatan.com