Algérie

Des projets qui traînent et des budgets non consommés Plans communaux de développement



Des projets qui traînent et des budgets non consommés Plans communaux de développement
L'on impute les divers blocages et l'arrêt des travaux au contrôle financier et autres entraves bureaucratiques, et aux élus du mandat précédent.
Les projets inscrits dans le cadre des plans communaux de développement (PCD) sont à l'arrêt dans la wilaya de Jijel. Ce n'est plus un secret pour personne. L'inertie des élus locaux, leur laisser-aller et leur incompétence sont à l'origine de cette situation, disent d'aucuns. Durant le mandat communal qui vient d'expirer, les fameux PCD n'ont été que rarement exploités, affirment des sources au fait de ce blocage. Dans certaines communes, des ex-élus soutiennent que ces projets sont tout bonnement bloqués pour diverses raisons. Tantôt on invoque le contrôle financier pour justifier cet arrêt, tantôt on impute ce blocage à des entraves bureaucratiques, mais l'on n'hésite pas aussi à endosser la responsabilité aux élus du mandat précédent, accusés d'avoir donné un coup de frein au développement local.
Que ce soit à Taher, à El Milia ou à El Ancer, pour ne citer que ces communes, le refrain de ce coup d'arrêt est le même. Certains nouveaux élus affirment qu'ils ont hérité de situations calamiteuses. «Je n'ai jamais imaginé que c'était aussi catastrophique que ça», affirme l'un d'eux. Sans vouloir s'attarder sur les détails qui relèvent, selon lui, des compétences des secteurs concernés, il souligne que des budgets importants destinés à des projets, parfois inscrits sous le sceau de l'urgence, traînent toujours et n'ont pas été consommés. En conséquence de cette situation, des communes qui bénéficient traditionnellement de budgets dans le cadre de ces plans en rapport avec leur taille n'ont, cette fois-ci, eu droit qu'à de petites enveloppes. «Consommez d'abord ce qu'on vous a attribué», semble-t-on leur dire.
La wilaya n'a d'ailleurs voté que 4 milliards de centimes à une de ces communes qui a l'habitude de bénéficier de 12 à 14 milliards de centimes annuellement. Avant, comble de l'incurie, les responsables locaux se plaignaient du manque d'argent et voilà maintenant que c'est le contraire qui se produit. La profusion d'argent n'a rien fait devant l'incompétence et le laxisme. Et voilà qu'il ne se passe plus aucun jour sans qu'on ne signale un attroupement devant les sièges des communes et des daïras ou même de la wilaya et sur les routes, qu'on bloque, pour revendiquer des projets de développement qu'on peine à lancer.


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