Algérie

Des projets qui piétinent et des sites mis aux oubliettes



Des projets qui piétinent et des sites mis aux oubliettes
Une semaine après l'autre, on a l'impression que les choses stagnent, à l'image de cette entreprise de climatisation qui n'a pas donné signe de vie au palais de la culture Malek Haddad, en dépit de toutes les « sommations ».La visite d'inspection du wali effectuée hier sur les chantiers de la manifestation culturelle de 2015, a été un cauchemar pour certains détenteurs de projets. C'est le bureau d'études chargé des travaux de confortement de la grande mosquée Emir Abdelkader qui a eu pour son compte. Sur place les directeurs des équipements publics et de l'hydraulique n'ont pas ménagé ce dernier pour lui signifier devant toute l'assistance qu'il a failli à ses obligations, en présentant une étude qui fait fi de toutes les spécificités des travaux de drainage du site.Il y a une semaine, le wali avait instruit le Dep de prévoir un autre bureau comme solution alternative, car les risques encourus en cas de défaillances, verront la bâtisse s'effondrer inéluctablement. A un degré moindre, l'urgence est de mise au palais de la culture Malek Haddad où le problème du sous-traitant en charge de la climatisation, qui n'a plus donné signe de vie, est devenu une sérieuse source d'inquiétude pour les autorités et surtout les autres intervenants.Par ailleurs, le projet du palais des expositions qui a fait couler beaucoup d'encre, semble avoir pris un sérieux départ avec l'aplanissement de plusieurs obstacles d'ordre administratif surtout. L'assurance quant au respect des délais et de la réalisation d'un travail selon les normes a été perceptible pour le projet de la salle de spectacle, Le Zénith et l'hôtel Mariott où la délégation s'est longuement attardée. En revanche, l'autre volet des projets de restauration des divers sites auxquels le citoyen tient particulièrement, s'agissant de l'identité de la ville, les choses sont plutôt occultées ou du moins, pas mises en valeur, et c'est le flou total. Nous avons pour preuve les absences répétées sur le terrain du premier responsable de l'OGEBC.En effet, sur ce volet, des crédits importants sont dégagés pour des résultats qui ne semblent pas se hisser à la hauteur des espérances. Les salles de cinéma, le vieux bâti, le tombeau de Massinissa ou le mausolée de Sidi Mohamed El Ghrab, le site archéologique de Tiddis et le chemin des touristes, sont autant de sites qui caractérisent la ville, mais qui en réalité n'ont pas eu la même attention de la part des autorités. Par contre, on a décidé, contre toute attente, de transformer la cinémathèque Cirta en un restaurant et la construction d'un parking dans le mythique quartier du Charaâ. Deux décisions considérées comme une aberration et une offense à la ville comme cela a été fait durant de longues années.




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