La localité d'Oum Ali, située à quelques
encablures des frontières algéro-tunisiennes tente, tant
bien que mal, de s'extirper de son isolement de par sa situation géographique, loin
des axes routiers. Plusieurs projets sont inscrits au profit de ce chef-lieu de
daïra, au titre du programme quinquennal 2010-2014, concernant notamment, l'éducation,
la formation et la santé avec les projets de construction d'un lycée et d'une
annexe de CFPA de 200 places pédagogiques. Pendant ce temps, les habitants
continuent de pâtir, surtout pour ce qui est des structures d'accouchement et
des médecins spécialistes, ainsi ils sont souvent obligés d'effectuer de longs
déplacements jusqu'à Bir El Ater,
plus au sud.
S'agissant du projet de la
protection de la ville des inondations, réalisé à 80% et dont le montant est
évalué à 300 millions de dinars, Oum Ali, localité
semi rurale où les activités agricoles bénéficient de quelque 9.000 ha de terres de
pâturage et une soixantaine de forages d'eau utilisés, aussi bien, en
agriculture que pour l'alimentation en eau potable, alors que la couverture en
électrification rurale reste faible avec seulement 50%. Comme la plupart des
villes de la bande frontalière, Oum Ali est prise
dans la tourmente de la contrebande en particulier celle du carburant.
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Posté Le : 10/07/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : A C
Source : www.lequotidien-oran.com