Algérie

Des projets en somnolence et d'autres à l'arrêt depuis des années: Du pain sur la planche pour la nouvelle APC d'Aïn El Turck



? Des projets en somnolence alors que d'autres sont carrément à l'arrêt, depuis des années et ayant englouti des milliards, font, entre autres, partie du peu reluisant héritage, dont a bénéficié la nouvelle Assemblée communale d'Aïn El Turck.Certains de ces projets, qui ont été, par contre, réalisés avec de considérables apports financiers, demeurent, fort malheureusement, à l'abandon, livrés aux mignardises de la nature et les actes de vandalisme, des années durant.
Le marché de proximité, situé dans le quartier ‘Nakhil', au c?ur de ladite municipalité ainsi que les 100 locaux commerciaux, dont la réalisation a été initiée dans le cadre du programme du président de la République, constituent le parfait exemple de ce déplorable état de fait. En effet, ces infrastructures commerciales qui devraient, en principe, être opérationnelles trois années, auparavant, et contribuer grandement, ainsi, à résorber le chômage et endiguer, un tant soit peu, l'informel, demeurent à ce jour inoccupées et /où squattées par des familles sinistrées. Toujours est-il que confrontée à une démographie galopante, la municipalité d'Aïn El Turck fait, également, face à un dur déficit en établissements scolaires et en centres de santé et ce, au moment où un nombre indéterminé de grandes superficies sont occupées par des chantiers de projets en somnolence depuis des années. Là où le bât blesse réside dans le fait que ces chantiers à l'arrêt, qui ne représentent, nullement, une priorité en termes d'utilité publique, par rapport au besoin urgent de la population, ont été, tout simplement, transformés en lieux de beuveries et /où de rencontres pour marginaux. Ce piteux constat constitue le lot d'incartades, hérité par la nouvelle APC, et qui sont à l'origine de la cruelle déchéance des prestigieux paysages de ladite municipalité, qui pourtant jouit d'énormes potentialités touristiques, fort malheureusement inexploitées, par manque d'esprit de créativité, voire carrément d'ignorance de la notion du sujet. Dans le secteur de l'Education et selon les déclarations glanées par ‘Le Quotidien d'Oran', des parents d'élèves, domiciliés dans les localités de St Roch, Trouville, du quartier Commandant Ferradj, communément appelé ‘douar Maroc', du village de Cap Falcon et de ses localités limitrophes, sur le territoire de cette municipalité, et la liste est encore longue, ont dénoncé l'absence d'un collège et d'un lycée ; dans leur lieu de résidence. Nos interlocuteurs s'interrogent sur le pourquoi et le comment de la réalisation de deux lycées, mitoyens l'un de l'autre à Aïn El Turck ; tandis qu'il n'en existe aucun dans les autres zones. Il a été annoncé la réalisation de collèges dans les zones à forte concentration de la population et d'un troisième lycée ; dans cette municipalité (information rapportée par ‘Le Quotidien d'Oran') mais, malheureusement, aucun de ces projets n'a été lancé à ce jour. Et comme le ridicule ne tue point, le projet de réalisation d'un groupe scolaire de 6 classes, dans la localité de St Roch, devant être réalisé, en 2015, pour un apport financier de 3 milliards de centimes et un délai de 12 mois et d'un CEM, dans le quartier ‘Mohamed Ghriss', pour 12 milliards et un délai de réalisation d'une année ou encore la réalisation, en 2014, d'un autre groupe scolaire de 12 classes pour 6 milliards de centimes et un délai de 12 mois, dans le quartier ‘Bensmir', communément appelé ‘douar naquousse', et d'une école fondamentale, CEM, dans le village de Cap Falcon pour 12 milliards de centimes et un délai d'une année ou encore le projet de réalisation d'un lycée, à Aïn El Turck, pour 25 milliards pour un délai de 12 mois, ont été, vraisemblablement, mis aux oubliettes. Même constat dans le secteur de la Santé avec l'annonce de réalisation d'une polyclinique, dans le quartier ‘Bensmir' en 2015 pour un montant de 10 milliards de centimes pour un délai de 12 mois et d'une autre à Cap Falcon pour un montant de 10 milliards de centimes pour un délai de 12 mois, en 2014, renvoyés aux calendes grecques, en toute vraisemblance, également, alors qu'ils ont été accordés, à l'époque, par la wilaya d'Oran et ce, suite aux propositions de la daïra d'Aïn El Turck. Ce déplorable état de fait ne constitue, malheureusement, que la partie immergée de l'iceberg, en matière de promesses non tenues, annoncées à la population, dans le cadre de l'amélioration de leur cadre de vie. Beaucoup de pain sur la planche pour la nouvelle Assemblée populaire et communale d'Aïn El Turck, qui se dit prête à relever le défi.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)