Algérie

Des projets de partenariat L'ambassadeur de France à Constantine



Des projets de partenariat L'ambassadeur de France à Constantine
A une question d'El Watan de savoir si des entreprises ou des ressortissants français ont quitté l'Algérie suite aux évènements de Tiguentourine.
Son Excellence l'ambassadeur de France en Algérie, André Parant, qui était en visite avant-hier et hier à Constantine en compagnie du consul général de France à Annaba, Sameh Safty, a assuré lors d'un point de presse qu'il a animé mardi à 18h à l'institut français (IFC), qu'il y a eu seulement «des mesures sécuritaires de rapatriement provisoire à Alger des expatriés travaillant dans le Sud», et que «plus que jamais l'Algérie intéresse les investisseurs français». Evoquant d'emblée le drame des deux enfants assassinés la semaine dernière à Ali Mendjeli, le diplomate a déclaré qu'il «partage l'émotion de la population constantinoise, et algérienne», et qu'il présente ses condoléances aux familles endeuillées.
Revenant sur sa visite, il a fait savoir qu'il a convenu en début d'après-midi (mardi), avec le wali, d'un partenariat pour la réalisation d'un certain nombre de projets dans le cadre de «Constantine capitale de la culture arabe 2015», comme la rénovation du patrimoine architectural de la ville, les musées, la relance du projet de jumelage Constantine-Grenoble, la coopération sur le plan culturel et économique, la recherche scientifique', ajoutant qu'il faut mettre en contact les PME-PMI des deux régions grenobloise et constantinoise. Sollicité de donner son appréciation sur l'état actuel des relations algéro-françaises, il a assuré qu'elles sont «bien meilleures qu'elles ne l'étaient par le passé». «Il y a une grande volonté de part et d'autre de développer les relations, de les rendre plus apaisées et plus solides», a-t-il affirmé. La question des visas a été, bien évidemment, abordée. Selon le diplomate, le nombre de demandes a significativement augmenté, passant de 120 000 en 2007 à 210 000 en 2012, avec «une diminution très sensible de rejets, et plus d'octroi de visas de circulation (35% des demandes) allant de 6 mois à 3 ou 4 ans».


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