Lors de la première session de l'APW de 2014, tenue hier au siège de la wilaya, (cité Daksi), les deux points ayant constitué l'ordre du jour, à savoir l'amélioration urbaine et les TIC, ont confirmé le constat négatif fait par des experts et autres consultants lors du séminaire international tenu la veille au CRBT, sur la modernisation de l'administration.Selon la commission présente à cette session, à l'origine de ces carences l'absence criarde de coordination entre les différents services de la wilaya, ayant longtemps constitué un barrage à toute action publique. L'échec de l'amélioration du tissu urbain de Constantine a été d'ailleurs cité en tant que cas édifiant dans ce sens.Le rapport établi par la commission des élus de l'APW, justifie les problèmes liés à l'aménagement urbain par la confusion qui règne en terme de prérogatives dévolues à chaque responsable au niveau, sans compter cette absence totale de coordination à tous les niveaux et de concertation avec le citoyen par le biais des associations. Le même rapport fait ressortir douze points négatifs, notamment l'absence de méthodologie pour une prise en charge devant générer l'impact recherché : rendre effectivement agréable l'espace urbain. Il y a en outre le problème aberrant du manque de suivi des opérations engagées depuis 2006, d'où une dégradation incessante de tout ce qui a été entrepris. Et plus grave encore, il a été relevé l'inexistence de cahiers des charge, ce qui constitue un véritable casse-tête pour le maître de l'ouvrage qui ne dispose même pas, dans ce cas, de repères pour effectuer un contrôle.C'est cela, malheureusement, le talon d'Achille de tout projet. Paradoxalement, les crédits engagés sont colossaux pour de piètres résultats. Il faut relever que c'est une première à mettre à l'actif de cette commission. Celle-ci a effectué une sorte de sondage auprès des citoyens sur le degré de leur implication dans les projets de la cité, et ce qu'il en est ressorti en dit long sur l'absence totale de concertation. L'administration agit unilatéralement.Où sont donc les professionnels de l'aménagement urbain ' Sur ce dernier point, les cadres issus de l'université doivent impérativement être sollicités, à plus forte raison que des thèses et autres études sérieuses existent bel et bien. En conclusion, il faut souligner que la réalité de notre quotidien difficile est là pour nous rappeler un cadre de vie des plus médiocres. A ce propos, dit-on, la création d'un atelier d'accompagnement de requalification des espaces publics est fortement souhaitée si l'on veut des résultats probants, notamment pour la réussite de la manifestation culturelle de 2015.
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 30/04/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : N Benouar
Source : www.elwatan.com