Algérie

Des professionnels en quête de visibilité sur le marché



Des professionnels en quête de visibilité sur le marché
La 8e édition du Salon de la construction et de la gestion urbaine qui se tient jusqu'au 12 octobre au Centre des conventions d'Oran (CCO) a été inaugurée, hier matin, par le wali d'Oran, et regroupe cette année une trentaine de participants, tous acteurs du secteur du bâtiment et des corps secondaires ainsi que des spécialistes du mobilier urbain.Cette manifestation, dédiée aux professionnels, s'appuie sur des exposants souhaitant élargir leurs marchés et en quête de visibilité, à côté d'autres sociétés ayant des parts de marché conséquents. Il en est ainsi de la société Baticompos (filiale de Cevital), qui propose des produits et des composants apparents de la construction métallique, qui connaît un net regain ces dernières années. Une société mixte algéro-turque, qui existe depuis trois ans, installée dans le centre du pays, propose, quant à elle, des produits ferreux pour la construction.
Elle se fournit en matières premières auprès de la société turque de sidérurgie Tosyali et travaille essentiellement avec les entreprises turques en charge du programme AADL. Souhaitant s'implanter dans l'ouest du pays, elle lève ainsi le voile sur la relation de ces entreprises avec le sidérurgiste turc installé dans la région d'Oran.
Une nouveauté pour l'édition de ce salon, la présence, pour la première fois, du groupe Génie Rural, filière bois, implantée dans les Aurès. Cette société propose et réalise des chalets, des locaux commerciaux, du mobilier scolaire et autres, s'appuyant sur la transformation du bois. Pour l'heure, le taux d'intégration de cette société, qui espère encore alléger les importations de bois, atteint les 50% pour la réalisation de chalets. Le bois provient essentiellement des forêts de la région des Aurès.
Profitant de cette 8e édition, le représentant local de Tunis Export espère, à cette occasion, appuyer et aider à la création de partenariats algéro-tunisiens. Notre interlocuteur explique que dans ce cadre, une rencontre d'affaires regroupant Algériens et Tunisiens du secteur du BTPH doit se tenir demain.
Il pense qu'il peut y avoir de nombreuses opportunités d'affaires, estimant que "la conjoncture fait qu'aujourd'hui, l'Algérie a besoin de produire", dira-t-il, souhaitant, dans la foulée, un élargissement du protocole d'accord entre les deux pays qui pourra permettre d'améliorer les échanges commerciaux qui ne sont que de 3 milliards de dinars tunisiens.
D. LOUKIL


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)