Des professionnels autour de l'art pour l'art MAROC, Front pour la bonne gouvernance culturelle

Des professionnels de la culture au Maroc, membres de plusieurs structures associatives, ont décidé de créer conjointement un Front pour la bonne gouvernance culturelle, a annoncé la presse marocaine.
L'objectif que s'assigne ce Front qui devrait "fonctionner de la même manière qu'une association à but non lucratif" est de "tirer la sonnette d'alarme, dire et crier haut et fort ce qui ne va pas dans le monde artistique et faire pression sur le gouvernement", a indiqué le quotidien marocain Le soir.
"Ce front n'a pas pour objectif d'être contre l'actuel ministre de la Culture Benssalem Himmich. Que ce soit lui ou un autre ministre, c'est l'Etat qui est avant tout concerné", a déclaré Mourad Kadiri, de la "Maison de la poésie", une des associations membres de ce front avant d'ajouter que "les professionnels, syndicalistes et intellectuels membres du Front sont persuadés que leur nouvelle structure pourra obtenir du changement dans le secteur culturel".
Il a ensuite fait savoir que c'est "l'absence d'une véritable politique culturelle" est ce qui est "mis en cause". De son côté, Messouad Bouhcine, secrétaire général du Syndicat national des professionnels du théâtre et membre fondateur du front a souligné que "La Culture a vraiment le pouvoir de faire pression sur les politiques". Et de préciser "Nous voulons être une force de proposition, en restant loin des ambitions politiciennes".
"Nous allons rédiger une série de recommandations pour arriver à un véritable développement culturel au Maroc, et donner des pistes sur ce que devrait être la stratégie culturelle", a indiqué le poète Mourad Kadiri
Ce Front pour la bonne gouvernance culturelle a été initié par le Syndicat des professionnels du théâtre, la Maison de la poésie, l'Association des diplômés de l'Institut supérieur des arts dramatiques et de l'animation culturelle (Alisadac). Des acteurs de la vie culturelle marocaine avaient organisé en mars dernier à Rabat un sit-in devant le ministère de la Culture pour protester contre les "dérives" et les "reculs" qui caractérisent actuellement la culture au Maroc, rappelle-t-on. Les participants venus de plusieurs villes marocaines et représentant les différents arts et domaines culturels avaient notamment scandé "non à un ministère sans projet", "nous voulons de vrais programmes culturels", "nous exigeons la transparence dans l'appui à la culture" et "pas de développement sans culture".
Des professionnels de la culture au Maroc, membres de plusieurs structures associatives, ont décidé de créer conjointement un Front pour la bonne gouvernance culturelle, a annoncé la presse marocaine.
L'objectif que s'assigne ce Front qui devrait "fonctionner de la même manière qu'une association à but non lucratif" est de "tirer la sonnette d'alarme, dire et crier haut et fort ce qui ne va pas dans le monde artistique et faire pression sur le gouvernement", a indiqué le quotidien marocain Le soir.
"Ce front n'a pas pour objectif d'être contre l'actuel ministre de la Culture Benssalem Himmich. Que ce soit lui ou un autre ministre, c'est l'Etat qui est avant tout concerné", a déclaré Mourad Kadiri, de la "Maison de la poésie", une des associations membres de ce front avant d'ajouter que "les professionnels, syndicalistes et intellectuels membres du Front sont persuadés que leur nouvelle structure pourra obtenir du changement dans le secteur culturel".
Il a ensuite fait savoir que c'est "l'absence d'une véritable politique culturelle" est ce qui est "mis en cause". De son côté, Messouad Bouhcine, secrétaire général du Syndicat national des professionnels du théâtre et membre fondateur du front a souligné que "La Culture a vraiment le pouvoir de faire pression sur les politiques". Et de préciser "Nous voulons être une force de proposition, en restant loin des ambitions politiciennes".
"Nous allons rédiger une série de recommandations pour arriver à un véritable développement culturel au Maroc, et donner des pistes sur ce que devrait être la stratégie culturelle", a indiqué le poète Mourad Kadiri
Ce Front pour la bonne gouvernance culturelle a été initié par le Syndicat des professionnels du théâtre, la Maison de la poésie, l'Association des diplômés de l'Institut supérieur des arts dramatiques et de l'animation culturelle (Alisadac). Des acteurs de la vie culturelle marocaine avaient organisé en mars dernier à Rabat un sit-in devant le ministère de la Culture pour protester contre les "dérives" et les "reculs" qui caractérisent actuellement la culture au Maroc, rappelle-t-on. Les participants venus de plusieurs villes marocaines et représentant les différents arts et domaines culturels avaient notamment scandé "non à un ministère sans projet", "nous voulons de vrais programmes culturels", "nous exigeons la transparence dans l'appui à la culture" et "pas de développement sans culture".