Les producteurs et distributeurs des œuvres cinématographiques et audiovisuelles ne savent plus à quelle autorité se plaindre pour pouvoir rependre leur activité. Ils rappellent dans une déclaration que cette décision de bloquer toute exploitation et distribution de ces œuvres a été prise en juillet 2016, et depuis, rien n'est fait pour trouver une solution. Ils précisent que leurs multiples tentatives de sensibiliser les autorités concernées sont restées lettre morte. "Selon l'Onda, précisent-ils, c'est le ministère de la Culture qui a pris cette décision" en vertu de la loi 14-04 du 24 février 2014, qui requiert une autorisation préalable d'exploitation des œuvres cinématographiques et audiovisuelles. Ces producteurs soulignent que malgré l'existence de cette loi qui régit l'activité, "aucun organisme n'est mis sur pied pour gérer la délivrance des visas d'exploitation". Ce qu'ils considèrent être "un déphasage" entre la loi et l'application, vu l'absence de structure chargée d'appliquer cette mesure, est perçu néanmoins comme un motif de blocage pur et simple d'une activité, à la fois sociale, commerciale et culturelle. Dans leurs différentes requêtes au ministère de la Culture, ils réclament l'ouverture du champ de la création artistique, notamment la production cinématographique et audiovisuelle.R. C.
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Posté Le : 28/02/2017
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Liberté
Source : www.liberte-algerie.com