Algérie

Des problèmes minent la filière



Des problèmes minent la filière
Beaucoup de problèmes ont été discutés par des éleveurs et des experts en agriculture durant les débats ouverts lors de la conférence régionale organisée avant-hier, à l'hôtel Hocine à Ali Mendjeli (Constantine) par la fondation Filaha en partenariat avec la société Safilait.Ceci dans le cadre de la promotion des forums Fiplait (lait), Fivavic (aviculture) et Agriaqua (eau et agriculture) qui se tiendront lors de la 14ème édition du salon international de l'élevage, de l'agroalimentaire et de l'agroéquipement (Sipsa Agrofood) en mai prochain à Alger. L'objectif de cette conférence est de créer une synergie fertile entre les professionnels de l'agriculture et de l'agro-industrie et pour mettre en valeur le produit national.En dépit des 164 laiteries enregistrées en 2013 et qui sont opérationnelles en Algérie, l'indisponibilité du lait persiste et reste à débattre, a-t-on appris à travers les statistiques fournies par le directeur du développement de l'office national d'interprofessionnels du lait (ONIL). C'est pour cette raison que les éleveurs ont débattu maints de problèmes qui freinent la production de ce produit; parmi ces obstacles nous notons à titre d'exemple le manque de l'aliment de bétail, le manque des soins vétérinaires, l'insalubrité des étables et l'insuffisance de la formation des éleveurs. Un autre intervenant a demandé de revoir le cahier des charges de l'importation des vaches, dont l'âge doit petre compris entre 18 et 42 mois.Ces vaches laitières, selon lui, ont déjà fait une lactation dans le pays exportateur ou ont subi un mauvais traitement, ce qui diminue la production laitière. Aussi le manque d'expérience et de formation dans la culture du maïs et de céréales constitue un autre facteur en défaveur de la production laitière, sachant qu'une vache consomme de 25 à 28 kilos de maïs par jour. «Tant de défaillances sont à relever dans le secteur, il n'est jusqu'à l'eau qui est traité au chlore, une matière est cancérogène ; et pour mettre fin à ces problèmes, il faut organiser des assises agricoles ; aussi il faut créer un observatoire par filière lors de l'apparition de ces problèmes», a déclaré un ingénieur et exploitant agricole dans la wilaya de Constantine.Le directeur régional de l'institut technique des grandes cultures (ITGC) a demandé aussi d'installer une structure des prix des semences des légumes fourragères. « Je produis la génération 2 et 3 une fois ces semences sont portées à l'extérieur aux réseaux de multiplication, qui veut dire chez les agriculteurs, il n'y a pas un prix fixe et ces derniers en se rendant à la coopérative des céréales et des légume secs (CCLS), ils se trouvent dans une situation difficile où ils ignorent les prix exactes, et c'est sérieusement nécessaire dans la production laitière».




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