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Des prisonniers saoudiens grâciés en Irak



Plusieurs prisonniers saoudiens détenus en Irak ont été graciés par le chef du gouvernement, Nouri Al-Maliki, ont révélé plusieurs médias. Selon ces mêmes sources, le chef du gouvernement aurait ordonné l'arrêt des exécution contre les prisonniers saoudiens condamnés à mort.
Aucune information n'a filtré sur le prix payé par Ryad pour contraindre les autorités irakienes à prendre de telles mesures, uniquement pour les Saoudiens. Si cette information nous réjouit du fait que ce sont des vies humaines qui ont été épargnés, elle est également inquiétante car elle ne concerne pas les dizaines de détenus irakiens qui croupissent dans les geôles et les couloirs de la mort, irakiennres. Depuis l'information rapportée par les médias sur l'exécution de Belhamadi Abdellah et la convocation de l'ambassade irakien au ministére des Affaires étrangères à Alger, aucune autre nouvelle n'est parvenue au sujet des dizaines d'Algériens détenus en Irak. Il a quelques jours l'un des frères prisonniers en Irak a indiqué à un journal algérien que sa famile a perdu tout contact avec leur fils avant l'exécution de son compatriote, Abdallah Belhadi. Le frère du détenu algérien incarcéré en Irak a affirmé que l'état de santé de sa mère se détériore de jour en jour, de crainte d'apprendre que son fils serait exécuté également. La famille de ce jeune ainsi que celle des dizaines d'Algériens prisonniers en Irak vivent des terribles moments et ne savent pas à quel saint se vouer pour avoir des informations sur leurs fils. Sur les colonnes du même journal, plusieurs familles de prisonnies algériens en Irak se sont manifestés après que des informations leur étaient parvenues sur des éventuelles actes de vengeances entrepris par les autorités irakiennes à l'encontre des Algériens. Une famille de Chlef a indiqué à la presse que leur fils a pu les joindre dans une dernière communication et leur a affirmé que des officiers irakiens se sont vengés de plusieurs prisonniers algériens ayant accordé des déclarations à la presse. Selon le frère du prisonnier, les autorités de ce pays auraient placé des prisonniers algériens dans des cellules individuelles, au moment où ils ont transféré d'autres dans le sud du pays. Une autre famille de Baraki a déclaré qu'elle a perdu tout contact avec son fils quelques jours seulement avant l'exécution du jeune Belhadi. Ne trouvant pas à quelle porte taper pour connaître le sort de leurs fils, les familles des détenus algériens et par le biais de la presse nationale supplient les autorités algériennes et à leur tête le chef de l'Etat d'intervenir pour sauver leurs fils. Des éventuels déplacements en Irak par les parents des prisonniers algériens est un véritable suicide. La désastreuse situation sécuritaire et l'anarchie qui régnent à Baghdad et dans l'ensemble des villes constituent un grand danger pour n'importe quel visiteur à ce pays. En plus des enlèvements et des assassinats individuels, les attentats font chaque jour des carnages. Pour l'instant aucune information n'a été donnée sur le nombre des prisonniers algériens en Irak et ni des endroits où ils se trouvent. Selon des sources qui restent à confirmer, ils seraient des dizaines, parmi eux des mineurs. «Sauvez mon fils. Ne le laissez pas avoir le même sort que celui de Saddam Hussein, égorgé comme un mouton de l'Aïd», a conclu le frère d'un prisonnier, reproduisant textuellement le message de sa mère souffrante adressé aux autorités du pays.


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