Des politiques ou des commis de l'Etat '

Il y a bien sûr de quoi être jaloux quand on suit les débats à l'Assemblée nationale et au Sénat outre Méditerranée. Jaloux car opposants et majorité aiment leur pays, se critiquent sans s'insulter, sont patients pour s'écouter. Les membres du gouvernement gèrent l'avenir de leur pays en concevant le leur dans leur pays. La classe politique dénonce nommément ceux qui n'ont pas été transparents dans la gestion de leurs propres avoirs et les coupables le paient chèrement.Nous ne pouvons faire l'économie de l'"indignation " à défaut d'être capables d'aller plus loin. Nous ne pouvons pas faire comme si la parabole et l'internet n'existaient pas.Nous nous sommes toujours demandés si réellement nous disposons d'une classe politique digne de ce nom par comparaison à ce qui nous revient par image de l'étranger.Bien sûr, chacun de nous a sûrement sa propre vision.Peut-être devrions-nous qualifier de fonctionnaires les éléments composant le pouvoir, ceux qui y sont pour appliquer le programme du Président, car la majorité d'entre eux y avaient accédé à partir du statut de cadre supérieur de l'Etat.Pratiquement, la réflexion a démarré, ou promettait de démarrer le jour où l'impulsion nous était venue de celui qui était en même temps chef du gouvernement. Un lapsus quand il se définissait comme commis de l'Etat 'Le militant politique a acquis cette qualité avant la naissance du pluralisme politique en choisissant son camp. Pouvoir ou opposition 'La couverture politique a été accordée à tous les hauts fonctionnaires par le biais de l'article 120, mais le statut de " politique " n'était pas encore assez perceptible. La qualité d' " homme politique " n'était pas entrée dans le débat. Il n'était point utile à l'époque d'établir une distinction.Cependant, tout dirigeant devait se revêtir d'une couverture politique pour rentrer dans les normes universelles, comme dirigeant politique. Ce ne serait pas du tout surprenant qu'un fonctionnaire qui rejoint la politique soit maintenant nommé ambassadeur pour finir sa carrière de fonctionnaire d'Etat.