Sept policiers, qui avaient été condamnés à des peines de six mois à un an de prison ferme fin 2010 à Bobigny en France pour avoir menti et accusé à tort un homme, seront rejugés ces mercredi et jeudi par la cour d'appel de Paris. Le 10 décembre 2010, le jugement du tribunal correctionnel de Bobigny avait sonné comme un coup de tonnerre et suscité la fureur des policiers. Le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, leur avait apporté son soutien en considérant que le jugement pouvait «légitimement apparaître, aux yeux des forces de sécurité, comme disproportionné». Face à lui, le garde des Sceaux avait défendu les magistrats. François Fillon avait fini par intervenir pour éteindre le conflit entre ses ministres de l'Intérieur et de la Justice : il avait jugé les délits commis par les policiers condamnés à Bobigny «injustifiables», tout en rappelant la justice à son «devoir». Les faits pour lesquels étaient jugés les sept policiers se sont déroulés le 9 septembre, à Aulnay-sous-Bois. Ce jour-là, un policier est blessé à la jambe, percuté par une voiture après une course poursuite. Lui et ses collègues décident alors de mentir et accusent dans leur procès-verbal le conducteur de la voiture qu'ils poursuivaient.
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Posté Le : 02/11/2011
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Info Soir
Source : www.infosoir.com