Des perspectives et des déceptions

Le wali de Constantine, M. Abdelmalek Boudiaf, a convié lundi soir les responsables du secteur de la jeunesse et des sports ainsi que les trois clubs de football de la wilaya, en l'occurrence l'ASK, le CSC et le MOC, et les représentants de la presse, à une réception qu'il a donnée dans les salons de l'ancien siège de la wilaya, rue Souidani Boudjemâa, pour parler de football et de professionnalisme.

 Le wali n'a pas raté l'opportunité pour revenir sur le programme de restructuration et la modernisation de la capitale de l'Est, qu'il a lancé il y a cinq ans. Et comme à son habitude, le chef de l'exécutif a évoqué les réalisations accomplies, telles que le téléphérique, celles qui restent à accomplir, à l'exemple du tramway, le viaduc sur le Rhumel et, circonstance oblige, le nouveau stade Benabdelmalek. A ce sujet, il annoncera que cet ouvrage attendu avec impatience par tous les sportifs de la ville et dont la capacité sera portée à 10.000 spectateurs, sera livré au plus tard le 31 décembre prochain. Abordant le projet de la gare multimodale de Zouaghi, il annoncera que l'idée de desserte par train a été définitivement abandonnée au profit du tramway. Il expliquera cela en disant que le train, en coupant le tissu urbain et rural, il sépare au lieu de réunir, alors que le tramway répond mieux à l'idée de connexion. Et cette idée sera réalisée avec les dessertes permanentes qui relieront cette gare aux quartiers de la ville.

 Passant au domaine sportif, M. Boudiaf, en présence du nouveau directeur de la jeunesse et des sports, M. Dammache, muté récemment de Sétif, et du King du raï, Cheb Khaled, venu donner, pour la première fois de sa carrière, un concert dans la ville des ponts, a évoqué les perspectives de réalisation des infrastructures sportives dans la wilaya, notamment le stade de 50.000 places qui sera érigé à Aïn El-Bey sur le modèle du stade de Pékin «le nid d'oiseau», et a demandé aux responsables d'accélérer les projets en cours, tout en déplorant que le projet de construction de la piscine semi-olympique du stade Hamlaoui traîne depuis dix ans (2000), sans que cela ne soulève de vague ou d'inquiétude chez les responsables du secteur et chez les sportifs.