Algérie

Des peines de deux à huit ans requises



Dans une séance ayant duré jusqu'à une heure tardive de la nuit, jeudi dernier, le tribunal pénal de Tiaret a siégé dans le procès relatif à la direction de l'éducation, entaché de détournement et laxisme dans la gestion, mis en branle en 2004, qui a traîné à la barre pas moins de 16 inculpés dont l'ex-directeur, aujourd'hui en retraite, certains auxiliaires et des entrepreneurs. Ainsi, à l'issue des plaidoiries des avocats de la défense, qui se sont étalés sur une durée de quatre heures, le représentant du ministère public avait requis des peines de 8 ans de prison ferme assorties de 100 millions de centimes d'amende à l'encontre du directeur de l'éducation et du chef de service suivi et programmation. Le chargé de la comptabilité au sein de ce dernier service et le chef de bureau chargé des travaux ont écopé de 7 ans de prison ferme et d’une amende de 100 millions de centimes. La même amende additionnée à une peine de 5 ans de prison ferme a été requise à l'encontre de 3 autres fonctionnaires, dont le magasinier et le chargé de l'inventaire. Dès lors, le représentant du ministère public avait requis des peines allant de 2 à 4 ans de prison ferme à l'endroit de 6 entrepreneurs activant à Tiaret, Djelfa, Saïda et Oran. Le verdict sera rendu ce dimanche. 


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