Algérie

Des pays sabordent les efforts algériens



Des pays sabordent les efforts algériens
Des pays membres de l'ONU avec le soutien des puissances ont choisi délibérément le Maroc pour la médiation dans la crise libyenne. L'Algérie qui a joué le rôle clé dans cette affaire se voit écartée car refusant de se plier à la solution militaire.Des pays membres de l'ONU avec le soutien des puissances ont choisi délibérément le Maroc pour la médiation dans la crise libyenne. L'Algérie qui a joué le rôle clé dans cette affaire se voit écartée car refusant de se plier à la solution militaire.L' Algérie qui vient d'accuser un coup dur depuis que l'instance onusienne a misé sur le Maroc, va devoir ronger son frein. Le processus diplomatique mis en place pour tenter de ramener les parties belligérantes à la table de négociation est vu maintenant comme un effort vain par les pays va-t-en guerre.La question est posée : comment le Maroc a-t-il réussi à convaincre ces pays pour gérer la médiation dans le dossier libyen ' Et comment l'Algérie a-t-elle été évincée ' Voilà qui est prêt de relancer la polémique entre partisans de la solution politique négociée et ceux qui n'attendent qu'une brèche pour s'embourber dans un conflit aussi compliqué.L'Algérie qui avait misé sur son sol pour abriter la première conférence de médiation après l'échec des pourparlers de Genève se voit ainsi diminuée de sa ferveur et de son élan. Partageant ses frontières avec un pays qui est en guerre depuis presque 4 ans, l'Algérie saura-t-elle se plier aux injonctions de Ban Ki-moon qui a préféré son voisin du côté Ouest ' Seulement voilà, quant on sait que dès aujourd'hui dans la capitale marocaine, c'est la phase la plus délicate, notent les spécialistes du dossier qui misent sur un round plutôt favorable à un cessez-le-feu partiel.Cette conférence qui risque de s'étendre au moment même où certains protagonistes refusent de déposer les armes ne sera pas de tout repos pour l'Onu qui la parraine. Pourtant les ingrédients de la solution étaient celles des efforts algériens après avoir invité toutes les milices en guerre et les autres parties dont ceux du congrès national libyen à venir discuter librement de l'avenir de leur pays en conditionnant seulement ces dernières à observer une trêve.Or le Maroc n'a pas bougé d'un iota dans ce conflit et n'avait donné aucune volonté à se mettre dans le cadre maghrébin pour proposer son aide à la Libye. Et ce n'est pas la première fois, puisque le roi en personne avait justifié son intention de ratisser large au Sahel en promettant à ces pays une aide financière et des investissements en contre-partie d'une reconnaissance politico-médiatique qui lui doit être favorable. Pour le cas libyen, c'est juste une concurrence sur le terrain diplomatique algérien que le pays voisin se doit de faire justifier.De ce fait, l'émissaire onusien Léon Bernadino qui a loué longtemps les efforts algériens devra se plier à la nouvelle feuille de route de ces négociations. Il est fort probable que l'Algérie tentera de se redéployer diplomatiquement pour convaincre certains adversaires de renégocier son offre pour une solution politique. Ce qui est à craindre, c'est de voir se profiler un autre chemin pour des frappes militaires contre ce pays sous prétexte de lutte contre le terrorisme et les troupes de Daech, ce qui n'ajoutera que de l'huile sur le feu.L' Algérie qui vient d'accuser un coup dur depuis que l'instance onusienne a misé sur le Maroc, va devoir ronger son frein. Le processus diplomatique mis en place pour tenter de ramener les parties belligérantes à la table de négociation est vu maintenant comme un effort vain par les pays va-t-en guerre.La question est posée : comment le Maroc a-t-il réussi à convaincre ces pays pour gérer la médiation dans le dossier libyen ' Et comment l'Algérie a-t-elle été évincée ' Voilà qui est prêt de relancer la polémique entre partisans de la solution politique négociée et ceux qui n'attendent qu'une brèche pour s'embourber dans un conflit aussi compliqué.L'Algérie qui avait misé sur son sol pour abriter la première conférence de médiation après l'échec des pourparlers de Genève se voit ainsi diminuée de sa ferveur et de son élan. Partageant ses frontières avec un pays qui est en guerre depuis presque 4 ans, l'Algérie saura-t-elle se plier aux injonctions de Ban Ki-moon qui a préféré son voisin du côté Ouest ' Seulement voilà, quant on sait que dès aujourd'hui dans la capitale marocaine, c'est la phase la plus délicate, notent les spécialistes du dossier qui misent sur un round plutôt favorable à un cessez-le-feu partiel.Cette conférence qui risque de s'étendre au moment même où certains protagonistes refusent de déposer les armes ne sera pas de tout repos pour l'Onu qui la parraine. Pourtant les ingrédients de la solution étaient celles des efforts algériens après avoir invité toutes les milices en guerre et les autres parties dont ceux du congrès national libyen à venir discuter librement de l'avenir de leur pays en conditionnant seulement ces dernières à observer une trêve.Or le Maroc n'a pas bougé d'un iota dans ce conflit et n'avait donné aucune volonté à se mettre dans le cadre maghrébin pour proposer son aide à la Libye. Et ce n'est pas la première fois, puisque le roi en personne avait justifié son intention de ratisser large au Sahel en promettant à ces pays une aide financière et des investissements en contre-partie d'une reconnaissance politico-médiatique qui lui doit être favorable. Pour le cas libyen, c'est juste une concurrence sur le terrain diplomatique algérien que le pays voisin se doit de faire justifier.De ce fait, l'émissaire onusien Léon Bernadino qui a loué longtemps les efforts algériens devra se plier à la nouvelle feuille de route de ces négociations. Il est fort probable que l'Algérie tentera de se redéployer diplomatiquement pour convaincre certains adversaires de renégocier son offre pour une solution politique. Ce qui est à craindre, c'est de voir se profiler un autre chemin pour des frappes militaires contre ce pays sous prétexte de lutte contre le terrorisme et les troupes de Daech, ce qui n'ajoutera que de l'huile sur le feu.




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