Des partis saluent la réalisation Historique en Tunisie et appellent à en tirer la leçon en Algérie

La classe politique algérienne a salué ce qu'elle a qualifié de « réalisation historique » en Tunisie suite au départ de Zine El Abidine Ben Ali. Elle a, également, souhaité que les cercles du pouvoir en Algérie apprennent la leçon et s'engage à consacrer d'avantage de libertés.Pour sa part, le Front des Forces Socialistes a qualifié le départ de l'ex président Tunisien Zine El Abidine Ben Ali suite à la pression de la rue tunisienne de victoire du peuple Tunisien : « la victoire du peuple Tunisien est la victoire de toutes les femmes et de tous les hommes épris de justice, de liberté et de démocratie dans le Maghreb ». Pour enchainer le FFS a estimé que « les forces du changement trouveront les ressources nécessaires pour l'accomplissement de l'opération du changement démocratique en Tunisie ». Le parti de Dda El Hocine a indiqué qu'aujourd'hui, les algériennes et algériens savent qu'il est difficile de guider une résistance globale contre un régime violent et espèrent que l'expérience tunisienne soit généralisée, comme ils réclament à certaines forces politiques de cesser de soutenir le régime en place. En s'acharnant contre le régime français, le FFS a déclaré : « le FFS refuse est contre l'attente et l'indignation, qui ont caractérisé la réaction française durant toutes les phases des derniers événements en Tunisie ». Quant au parti d'Ennahda, il a estimé que le peuple tunisien s'est débarassé d'un régime dictatorial avec le départ du président Zine El Abidine Ben Ali, après 23 ans de règne sans partage sur la Tunisie. Il a également souhaité au peuple tunisien de retrouver « la stabilité dans un nouveau système pluraliste et des élections libres et transparentes pour élire des institutions crédibles et démocratiques ».