Algérie

Des partis pour une application rigoureuse des textes


Des partis pour une application rigoureuse des textes
L'article 42 bis du projet de révision de la Constitution consacre plus de liberté d'opinion, d'expression et de réunion pour les partis politiques agréés. Il prévoit également un temps d'antenne dans les médias publics, proportionnel à leur représentativité au niveau national, un financement public en rapport avec leur représentation au Parlement, tel que fixé par la loi, et l'exercice du pouvoir aux niveaux local et national à travers l'alternance démocratique.Pour le porte-parole du RND, Seddik Chihab, ce projet permet ce que permet une Constitution démocratique. « Il garantit la liberté d'opinion, de manifestation, d'expression et même le financement des partis politiques », a-t-il souligné, rappelant qu'il donne toute latitude aux partis de saisir le Conseil constitutionnel.Mais du côté de l'opposition, on aime à rappeler que la composante du Conseil constitutionnel est du ressort exclusif du président de la République. Réponse de Seddik Chihab : la Constitution française donne l'exclusivité au Président de choisir les membres du Conseil constitutionnel et d'être le premier magistrat du pays. Kamel Mida, porte-parole du parti TAJ d'Amar Ghoul, conforte les propos du représentant du RND pour saluer le fait que les membres du Conseil constitutionnel passent de 6 à 12. le président du Front de la justice et du développement (FJD), Abdallah Bendjaballah, lui, dira que « la majorité des textes existent déjà, on les a juste transcrits dans le projet de Constitution ».Le porte-parole du Parti des travailleurs (PT), Ramdane Taâzibt, dira, au sujet de l'article 42 bis, que « nous avons déjà vécu l'expérience par le passé. Il y avait de bonnes lois dans la Constitution mais tous les textes d'application susceptibles d'induire une avancée dans le domaine des libertés ont été vidés de leur substance une fois arrivés au parlement.A mon avis, une véritable Constitution doit être transparente, consensuelle et adoptée par référendum. » Pour le porte-parole du RCD, Othmane Maâzouz, le problème de l'application des lois se pose également. « Même si la Constitution ne nous agrée pas, nous tenons à ce que les textes de loi soient appliqués dans leur intégralité. Nous exigeons que les pratiques malsaines soient abolies de la vie politique », dira le représentant du RCD, évoquant la dernière interdiction du meeting de son parti à la salle Atlas d'Alger.


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