Algérie

Des partis politiques appellent à la mobilisation des citoyens


Des partis politiques appellent à la mobilisation des citoyens
Des partis politiques en lice pour les élections locales du 29 novembre ont appelé les citoyens, jeudi au 19e jour de leur campagne, à une large mobilisation et à 'uvrer avec les élus locaux, à faire des collectivités locales une source de développement et de stabilité.
Lors d'un meeting à Jijel, le secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND), Ahmed Ouyahia, a souligné, à ce propos, que les collectivités locales constituent le "creuset de la stabilité du pays", ajoutant que la stabilité nationale est "tributaire de la stabilité locale".
Il a appelé, dans ce cadre, les futurs élus à être "constamment à l'écoute des citoyens", et plaidé pour de larges prérogatives pour les assemblées locales, "plus que jamais impliquées dans le processus de développement socioéconomique".
De son côté, le président du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) Mohcène Belabès a déclaré à Tizi-Ouzou que les collectivités locales constituent un "moyen de lutte pacifique et démocratique pour aboutir au changement politique".
"La mobilisation des citoyens aux côtés de leurs élus locaux, constitue un moyen de pression pour faire aboutir les doléances des habitants" en matière de développement notamment, a-t-il dit, soulignant la nécessité de "soutenir" les élus locaux dans leur lutte pour obtenir plus de prérogatives, afin de leur permettre de régler les problèmes de leurs administrés.
Dans le même sillage, le Premier secrétaire national du Front des forces socialistes (FFS), Ali Laskri a plaidé à Batna pour "un changement pacifique par la voie du militantisme". Il a expliqué, à cet effet, que la violence "ne constitue nullement une solution aux problèmes posés, ni une manière d'éradiquer la pauvreté".
M. Laskri a insisté, par la même occasion, sur la nécessité de "faire appel à la volonté des jeunes" et plaidé pour "de nouvelles figures pour lancer le développement durable et global du pays".
Pour sa part, le secrétaire général du parti du Front de libération nationale (FLN), Abdelaziz Belkhadem, a estimé à Annaba, indispensable de doter les communes de "moyens suffisants pour leur permettre de mener à bien les projets de développement".
"Si les moyens peuvent changer d'une commune à une autre en fonction des spécificités locales, il reste que le but de chacune est d'améliorer les conditions de vie des citoyens", a-t-il déclaré.
De son côté, le président du Mouvement national pour la nature et le développement (MNND), Abderrahmane Akif, a mis aussi l'accent à El Tarf sur la nécessité de "travailler main dans la main pour faire des communes des collectivités prospères".
Il a estimé, notamment, qu'il est "temps pour les responsables actuels, qui ont failli à leurs missions, de céder leur place aux jeunes qui ne manquent ni de capacités, ni de volonté, encore moins de compétences pour relever les défis".
La secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune a mis l'accent à Djelfa sur l'importance des prochaines élections locales, considérant ce rendez-vous électoral comme "un véritable enjeu de dimension stratégique".
Elle a appelé, dans le même cadre, à "une révision de la loi électorale et du code régissant les assemblées locales", auxquels il est "impératif", selon elle, "de conférer des prérogatives qui leur permettront de remplir leur rôle dans le soutien de l'activité économique créatrice de richesses et d'emplois".
Pour sa part, le président du Front national algérien (FNA), Moussa Touati, a affirmé à Biskra, que la commune "constitue la cellule de base de l'Etat et doit être gérée par le peuple". Il a jugé, à ce propos, que le temps est venu pour les représentants du peuple "d'exercer leur pouvoir à la place de l'administration".
Le président du Rassemblement national républicain (RNR), Abdelkader Merbah, s'est, quant à lui, exprimé à Mila en faveur d'"un projet de changement pour la construction et la stabilité de l'Algérie".
De son côté, le président du Front de la bonne gouvernance, Aissa Belhadi, a insisté à Mascara sur "l'équilibre et la complémentarité" entre les communes et wilayas comme conditions pour la réalisation d'un développement local harmonieux.
"Il faut orienter le développement des communes et des wilayas en fonction de leur caractère agricole, industriel ou touristique et programmer des projets visant une complémentarité", a-t-il estimé, appelant à donner les prérogatives nécessaires aux élus locaux "qui sont les plus informés des préoccupations des citoyens".
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