Des partis en rangs serrés

A l'approche du scrutin présidentiel du 17 avril, les préparatifs chez les partis politiques et les candidats indépendants gagnent en intensité. Présentement, il s'agit de réussir à collecter les signatures réglementaires qui valent éligibilité à la candidature. Les uns et les autres font le point. C'est le cas, ce week-end, du Parti des travailleurs qui a procédé, jeudi, lors d'une session extraordinaire de son bureau politique, à l'évaluation de la campagne de collecte de signatures engagée depuis l'annonce de la candidature de Louisa Hanoune le 24 janvier dernier. Un bilan d'étape qui s'accompagne de l'élaboration d'un programme de rencontres avec les électeurs sur le terrain. A même de sensibiliser ces derniers avant l'ouverture de la campagne électorale. Et réactualiser les mots d'ordre fétiches du Parti des travailleurs que sont « la préservation de la souveraineté nationale et l'intégrité du pays ». De son côté, le RND a battu le rappel de ses cadres. Avec comme mot d'ordre de se rapprocher de toutes les franges de la population. Du moins, telle a été la quintessence du discours de son secrétaire général, Abdelkader Bensalah, prononcé jeudi à l'occasion d'une rencontre du secrétariat national avec les organisateurs des visites de terrain prévues les 20 et 21 février. M. Bensalah semble avoir saisi l'importance de la communication avant et pendant la campagne électorale puisqu'il a exhorté l'assistance à s'appuyer sur les médias pour véhiculer le bon message du discours politique du parti, selon les termes d'un communiqué rendu public à l'issue de la rencontre. Le parti El Karama, pour sa part, a appelé à parachever le processus de « développement dans la stabilité ». Le président de cette formation, Mohamed Benhamou, a déclaré à partir de Tlemcen, lors d'une rencontre régionale qui a regroupé les responsables et militants de son parti de sept wilayas de l'ouest du pays, son soutien à « la continuité pour parachever le développement dans la sécurité, la stabilité et la préservation des acquis de la nation », dans une allusion claire à un quatrième mandat du Président en exercice. L'orateur affirme, cependant, respecter la position de ceux qui prônent le boycott de la prochaine échéance électorale même si les circonstances politiques actuelles exigent plutôt d'y prendre part.