Algérie

Des parents d'élèves s'indignent



Je ferai tout ce qui est en mon possible pour effacer l'injuste affront dont a été victime ma fille qui, en sus, a toujours fait l'objet d'estime de la part de ses enseignants tant sur le plan de l'éducation que sur le plan des résultats », s'est indigné le père d'une lycéenne qui était scolarisée au lycée Omar Malek d'Ouled Yaïch. En effet, six élèves dudit établissement ont été « accusés », il y a quelque temps, du grave délit de « non- respect au drapeau national » assorti d'une double sanction exécutoire : retrait de récompense pédagogique au premier trimestre et privation du droit de redoubler, par le directeur de cet établissement. Selon un rapport mis entre nos mains et adressé à plusieurs instances, entre autres, le ministre de l'Education, le wali de Blida, le président de l'Assemblée de wilaya, des parents d'élèves, ce directeur aurait agi sans preuves' L'amorce de la réaction en chaîne qui a engendré toute cette tension a débuté, avait-on appris du même parent d'élève, quand « par une matinée pluvieuse, une dizaine de minutes avant la levée des couleurs, le directeur effectuant une tournée d'inspection, avait surpris en classe quelques élèves dont ma fille. Or, il est d'usage, même lors de pareilles conditions climatiques, que les élèves s'abritent en classe ». Pour ce parent, la décision de ce blâme indigne, n'à aucun fondement logique : « Par quelle démarche a-t-il pu établir ce lien de causalité entre le fait d'avoir trouver des élèves en classe et le non-respect du drapeau national ' N'aurait-il pas été plus judicieux, dès lors qu'il s'agit de ''faits'' antérieurs à la levée du drapeau, de les sommer de rejoindre leurs camarades ' » s'était-il demandé ! Le directeur de cet établissement, qui nous a reçus, s'est défendu en précisant qu'il s'agit là d'une affaire interne et que, par conséquent, ses décisions sont souveraines. Répondant à notre question, il a précisé que les « faits » se sont déroulés effectivement avant la levée du drapeau, en précisant que ce « délit » a été d'ailleurs, requalifié en « défaut de participer à la levée des couleurs ». Minimisant la portée de cette décision, notre interlocuteur a laissé entendre qu'il ne s'agit là que d'une simple mesure coercitive visant à imprégner nos élèves des valeurs patriotiques.


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