Plusieurs parents
étaient hier dans l'embarras pour n'avoir pas pu acheter les tabliers pour
leurs enfants et dont les couleurs ont été officiellement fixées : bleu pour
les garçons et rose pour les filles (primaire, CEM) et blanc pour les
lycéennes. En effet, beaucoup avaient hésité, pour diverses raisons, à acheter
les fameux tabliers plus tôt, se manifestant les derniers jours. Les commerces
qui ont liquidé leurs stocks ne s'attendaient peut-être pas à cet important afflux.
Certains fabricants locaux, mal informés, se sont retrouvés avec d'importantes
quantités confectionnées sur les bras et qui ne servent plus à rien. Des
importateurs ont bien sûr mis sur le marché des produits de Chine et du
Moyen-Orient, mais ceci s'est avéré insuffisant vu que les tabliers importés ne
répondaient pas aux «normes» définies par le département de Benbouzid telles la
longueur devant atteindre les genoux et surtout les manches.
Au niveau de certains établissements où on a
voulu appliquer à la lettre cette disposition, plusieurs élèves ont été avisés
de se présenter à partir d'aujourd'hui avec ces fameux tabliers faute de se
voir interdire l'accès à l'établissement. C'est le cas, à Oran, du Lycée
Mehadji Mohamed El-Habib où il a été clairement signifié aux élèves, et ils
étaient nombreux, qu'ils ne seront pas autorisés à accéder à leur établissement
sans le tablier. Contacté, un responsable de l'administration de ce lycée a
précisé qu'étant conscient de la rareté des tabliers en question sur le marché,
un sursis d'une semaine est accordé à l'ensemble des élèves et que cette
période peut être si nécessaire étendue jusqu'au début du mois prochain.
Chez les quelques revendeurs qui ont pu
s'approvisionner en petites quantités, c'est l'occasion pour faire doubler les
prix. Toutefois, un revendeur explique que comme chaque année, il a acheté en
grande quantité ce produit dans des cartons comprenant des tailles différentes
et des couleurs différentes. «Si je m'amuse à vendre à l'ancien prix, je serai
perdant car les autres tabliers dont les couleurs ne sont plus autorisées
seront pour moi un stock mort», a-t-il préciser pour justifier la hausse des
prix pratiqués.
Sur cette question, le président de la FNAPE
(Fédération nationale des associations des parents d'élèves) a indiqué que dès
que cette disposition a été retenue au niveau du ministère de l'Education, il
était question de signer une convention avec le ministère de la Formation
professionnelle pour la confection au niveau des centaines d'ateliers
inexploités de milliers de tabliers et qui seront ensuite vendus à des prix
raisonnables.
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Posté Le : 14/09/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : Chalal C
Source : www.lequotidien-oran.com