L'Ethiopie a annoncé hier des poursuites contre plusieurs leaders d'opposition, notamment pour "terrorisme" et "incitation à la violence", rapportent des médias. Les accusations, qui pourraient mener à un emprisonnement à vie, sont liées aux violences qui ont éclaté après le meurtre fin juin de Hachalu Hundessa, un chanteur populaire oromo connu pour donner une voix à cette communauté.Dans les jours qui ont suivi, entre 178 et 239 personnes avaient trouvé la mort au cours de violences interethniques. Parmi les leaders poursuivis figurent Jawar Mohammed et Bekele Gerba, membres du parti Congrès Fédéral Oromo. Ils faisaient partie des quelque 9000 personnes prises dans les violences et les arrestations de masse, a-t-on indiqué.
R. I./Agences
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Posté Le : 20/09/2020
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Liberté
Source : www.liberte-algerie.com