Des notaires algériens en France

Cette participation s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du protocole de partenariat conclu entre la Chambre nationale des notaires et le Conseil supérieur du notariat de France. L'université du notariat de Poitiers regroupe plus d'un millier de participants, principalement des notaires de France, mais aussi des notaires venus d'Europe, d'Afrique et d'Amérique latine.
Organisée chaque année à  l'initiative du Conseil supérieur du notariat de France, elle constitue «un observatoire de l'évolution du droit, de la jurisprudence et de leur interprétation» et «un forum de formation continue», indique la Chambre algérienne des notaires. La 27e session de l'université du notariat est organisée sous forme d'ateliers. Son objet est multiple : «Favoriser les échanges entre les notaires de ces divers pays, assurer au plan interne et international la promotion et le développement de la pratique notariale qui privilégie la sécurité juridique, aujourd'hui indispensable au développement économique du pays.» C'est ainsi que «la sécurité juridique, que confère l'acte authentique, est devenue aujourd'hui un véritable enjeu économique». Différents thèmes relatifs au droit notarial et à  la pratique notariale seront débattus, dont «l'acquisition de la pratique du droit international privé de la famille», (dans plusieurs pays, le divorce à Â  l'amiable et la liquidation du patrimoine familial relèvent du droit notarial).
Il y a lieu de noter que plus de 250 notaires algériens ont bénéficié d'une formation, depuis 2004 à  ce jour, dans le cadre des cycles organisés par l'université du notariat et aux congrès des notaires de France. Plus de 60 notaires ont participé aux cycles de formation organisés par l'université d'Afrique et ausssi plus de 60  à  l'occasion de manifestations scientifiques maghrébines et internationales. Et enfin, 100 autres notaires qui ont bénéficié d'une formation dans le cadre du MEDA II : appui à  la réforme de la justice initiée par le ministère de la Justice.