Algérie

Des nominations surprises



Des nominations surprises
Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, élu pour un quatrième mandat le 17 avril dernier, n'a pas tardé à nommer le nouveau gouvernement. Abdelmalek Sellal reconduit au poste de Premier ministre, dès la fin de la cérémonie de prestation de serment et d'investiture, du chef de l'Etat le 28 avril dernier, s'est attelé à de larges consultations pour former le nouveau gouvernement auquel sera confier la mission d'exécuter le programme du président de la République pour le prochain quinquennat.Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, élu pour un quatrième mandat le 17 avril dernier, n'a pas tardé à nommer le nouveau gouvernement. Abdelmalek Sellal reconduit au poste de Premier ministre, dès la fin de la cérémonie de prestation de serment et d'investiture, du chef de l'Etat le 28 avril dernier, s'est attelé à de larges consultations pour former le nouveau gouvernement auquel sera confier la mission d'exécuter le programme du président de la République pour le prochain quinquennat.A la lecture de la liste des membres du nouveau gouvernement que dirige le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, aucun membre de l'exécutif n'émarge dans les partis de l'opposition. Il a été prêté à Louisa Hanoune, la patronne du Parti des travailleurs de rejoindre le nouveau gouvernement Sellal II. La patronne du PT a mis du zèle pour défendre le bilan du président de la République, Abdelaziz Bouteflika et de pourfendre son adversaire candidat à l'élection présidentielle, Ali Benflis, durant toute la campagne électorale.Le PT n'a pas bénéficié du retour d'ascenseur, pour service rendu. Louisa Hanoune a, semble-t-il, placé la barre très haut. On lui prête l'intention d'avoir revendiqué pour son parti, un ministère de souveraineté qui lui a été poliment refusé. Point de membre du PT émargeant au sein du nouveau gouvernement pour le moment. Le Front des forces socialistes (FFS), de Hocine Aït Ahmed ne se départit pas de son « ni, ni ». Il ne rejoint pas le gouvernement, tel que souhaité par le pouvoir pour des raisons qui lui sont propres.Le FFS a toujours été critique à l'égard du pouvoir qui suit une politique du « changement dans le statu quo ». Ce n'est pas la dernière élection présidentielle du 17 avril dernier qui aurait pu pousser le FFS à remettre en cause la ligne directrice qu'il s'est tracé depuis l'intronisation de Ahmed Betatache, premier secrétaire du parti. Il avait affirmé à l'occasion du 27e anniversaire de l'assassinat de l'avocat et militant du parti, Ali Mecili, que la réalisation d'un consensus politique national était « l'unique moyen » de préserver la stabilité nationale.La décision du parti de na pas participer et de ne pas boycotter la présidentielle fut très critiquée par les partis de l'opposition et des personnalités politiques nationales qui relevait la contradiction d'une telle position. Pour Ahmed Betatache, par contre, elle dénotait « une sage position ». Pour les autres partis de l'opposition, le RCD en tête et les partis de la mouvance islamique, le refus de participer et le boycott de l'élection présidentielle était un signe avant-coureur qu'il n'y avait rien à espérer d'un fléchissement de leur position très critique envers la candidature du chef de l'Etat à un quatrième mandat.Toujours est-il que le nouveau gouvernement est composé de membres de l'alliance qui a fait campagne pour la réélection de Abdelaziz Bouteflika pour la quatrième fois à la magistrature suprême. Abdelamalek Sellal, Amar Ghoul, Amara Benyounès qui se sont investis corps et âme dans la campagne électorale en faveur du candidat-président, Abdelaziz Bouteflika retrouve leur place au sein du nouveau gouvernement Sellal II. Les hommes du président sont maintenus.Le général de corps d'armée Ahmed Gaïd Salah, vice-ministre de la Défense nationale, chef d'état-major de l'Armée nationale populaire. Tayeb Belaïz et Tayeb Louh conservent leur porte-feuille. Khalida Toumi, dont on disait qu'elle était proche du président de la République a cédé sa place. Des surprise : Tayeb Zitouni, ministre des Moudjahidine et Mohamed Aïssa, ministre des Affaires religieuses et des Wakfs.Le nombre de femmes au sein du nouveau gouvernement a sensiblement augmenté. Un engagement du président de la République qui s'est concrétisé ' Il y a lieu de le croire. La proportion de femmes qui ont fait le « choix » du candidat Bouteflika a permis à ce dernier de remporter haut la main l'élection présidentielle. Elles forment pour plus d'un tiers le nouveau gouvernement.A la lecture de la liste des membres du nouveau gouvernement que dirige le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, aucun membre de l'exécutif n'émarge dans les partis de l'opposition. Il a été prêté à Louisa Hanoune, la patronne du Parti des travailleurs de rejoindre le nouveau gouvernement Sellal II. La patronne du PT a mis du zèle pour défendre le bilan du président de la République, Abdelaziz Bouteflika et de pourfendre son adversaire candidat à l'élection présidentielle, Ali Benflis, durant toute la campagne électorale.Le PT n'a pas bénéficié du retour d'ascenseur, pour service rendu. Louisa Hanoune a, semble-t-il, placé la barre très haut. On lui prête l'intention d'avoir revendiqué pour son parti, un ministère de souveraineté qui lui a été poliment refusé. Point de membre du PT émargeant au sein du nouveau gouvernement pour le moment. Le Front des forces socialistes (FFS), de Hocine Aït Ahmed ne se départit pas de son « ni, ni ». Il ne rejoint pas le gouvernement, tel que souhaité par le pouvoir pour des raisons qui lui sont propres.Le FFS a toujours été critique à l'égard du pouvoir qui suit une politique du « changement dans le statu quo ». Ce n'est pas la dernière élection présidentielle du 17 avril dernier qui aurait pu pousser le FFS à remettre en cause la ligne directrice qu'il s'est tracé depuis l'intronisation de Ahmed Betatache, premier secrétaire du parti. Il avait affirmé à l'occasion du 27e anniversaire de l'assassinat de l'avocat et militant du parti, Ali Mecili, que la réalisation d'un consensus politique national était « l'unique moyen » de préserver la stabilité nationale.La décision du parti de na pas participer et de ne pas boycotter la présidentielle fut très critiquée par les partis de l'opposition et des personnalités politiques nationales qui relevait la contradiction d'une telle position. Pour Ahmed Betatache, par contre, elle dénotait « une sage position ». Pour les autres partis de l'opposition, le RCD en tête et les partis de la mouvance islamique, le refus de participer et le boycott de l'élection présidentielle était un signe avant-coureur qu'il n'y avait rien à espérer d'un fléchissement de leur position très critique envers la candidature du chef de l'Etat à un quatrième mandat.Toujours est-il que le nouveau gouvernement est composé de membres de l'alliance qui a fait campagne pour la réélection de Abdelaziz Bouteflika pour la quatrième fois à la magistrature suprême. Abdelamalek Sellal, Amar Ghoul, Amara Benyounès qui se sont investis corps et âme dans la campagne électorale en faveur du candidat-président, Abdelaziz Bouteflika retrouve leur place au sein du nouveau gouvernement Sellal II. Les hommes du président sont maintenus.Le général de corps d'armée Ahmed Gaïd Salah, vice-ministre de la Défense nationale, chef d'état-major de l'Armée nationale populaire. Tayeb Belaïz et Tayeb Louh conservent leur porte-feuille. Khalida Toumi, dont on disait qu'elle était proche du président de la République a cédé sa place. Des surprise : Tayeb Zitouni, ministre des Moudjahidine et Mohamed Aïssa, ministre des Affaires religieuses et des Wakfs.Le nombre de femmes au sein du nouveau gouvernement a sensiblement augmenté. Un engagement du président de la République qui s'est concrétisé ' Il y a lieu de le croire. La proportion de femmes qui ont fait le « choix » du candidat Bouteflika a permis à ce dernier de remporter haut la main l'élection présidentielle. Elles forment pour plus d'un tiers le nouveau gouvernement.




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