Algérie - A la une

Des nominations, des affectations et des démissions



Des nominations, des affectations et des démissions
Ils sont 1333 magistrats à être concernés. Si 11 magistrats ont été mis en «disponibilité», deux ont quitté définitivement le corps «pour des raisons familiales et privées».Une montagne a accouché d'une souris ! Réunis durant trois jours, les membres du Conseil supérieur de la magistrature n'ont entériné qu'une série de décisions liées à la carrière de certains magistrats. Aucun mouvement important à la tête des parquets, des tribunaux ou des cours de justice n'a été effectué et le CSM, qui se réunit sans son président à savoir le chef de l'Etat, s'est contenté de certaines nominations, titularisations, mises en disponibilité et démissions.Le seul dossier, un peu lourd, qui a été traité lors de cette réunion marathon est celui des mutations. Des dizaines de magistrats, affectés dans les régions du Sud, ont en effet été mutés ailleurs. Ils sont 803 magistrats à avoir été touchés par le mouvement. Pour justifier son acte, le CSM a «pris en considération les cas de rapprochement familial, des cas sociaux ou de santé, des demandes remplissant la durée d'exercice tout en tenant compte des v?ux formulés par les magistrats ainsi que la nécessité de service», précise un communiqué du conseil.Ce dernier ajoute que le CSM «a porté une attention particulière aux magistrats exerçant au Sud, et ce, en répondant favorablement aux demandes de ceux ayant dépassé la durée d'exercice au Sud fixée préalablement». Pour le reste, le Conseil supérieur de la magistrature s'est contenté d'entériner de nouvelles nominations et promotions. Ainsi, 48 magistrats ont été nommés, tandis que 331 autres ont été titularisés. Sur le plan du nombre, ce sont les magistrats «promus qui détiennent la palme. Ils sont 1 333 magistrats qui sont concernés. Si 11 magistrats ont été mis en «disponibilité», deux ont quitté définitivement le corps «pour des raisons familiales et privées».Aucune exclusion n'a été prononcée. Mais le communiqué du CSM, qui est signé par son secrétaire général, ne fait pas mention de mouvements dans le corps des responsables de tribunaux et de cours. Pis, le document évacue totalement les expressions de malaise que connaît le corps des magistrats à propos notamment d'accusations de copinage. C'est pour cela qu'un grand mouvement dans le corps des magistrats est renvoyé à plus tard. «Un tel mouvement pourrait susciter une grande colère chez les juges, déjà suffisamment brimés par le système de copinage et de marginalisation subi depuis plus d'une décennie.Les juges pensaient en avoir terminé avec ce règne, sachant que l'actuel ministre était un magistrat et lui-même et avait souffert de ces discriminations. Le professionnalisme et la probité doivent être les seuls critères dans tout mouvement dans le corps de la magistrature. Réduit à une coquille vide, le syndicat est devenu un appendice de la chancellerie. Il ne faut pas espérer qu'il puisse défendre les droits des magistrats», a indiqué une source citée par El Watan dans son édition de 25 août dernier. En principe, le Conseil supérieur de la magistrature, qui se réunit deux fois par an, est présidé par le président de la République. Il est secondé par le ministre de la Justice. Mais depuis que Bouteflika est malade, le conseil est systématiquement présidé par le garde des Sceaux.




Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)