Dans la wilaya de Batna, des agriculteurs qui ont regagné leurs terres agricoles dans le but de les exploiter ont été surpris par la présence de plusieurs terroristes portant de longues barbes, vêtus de tenues afghanes et armés de Kalachnikov. Selon les agriculteurs en question, ils avaient été mis en garde par les individus armés de ne plus fréquenter une autre fois ces lieux, selon eux libérés par les moudjahidine. Ces terres ont été abandonnées par leurs propriétaires durant la décennie noire. Sentant le calme et la sérénité revenir, les fellahs de la wilaya de Batna ont décidé de revenir à leurs parcelles dans le but de les cultiver. Malheureusement, la surprise fut grande lorsqu'ils furent appréhendés par ce groupe armé les menaçant de les liquider physiquement dans le cas où ils reviennent une autre fois dans ces lieux. Dans la wilaya de Khenchela, des citoyens parlent de mouvements d'individus suspects dans les régions limitrophes à El-Oued et Tébessa, notamment dans la commune d'El-Meita. Ces régions lointaines sont souvent utilisées par les groupes terroristes pour se déplacer vers les wilayas limitrophes. Pour ne pas attirer l'attention des forces de sécurité, les terroristes se scindent en petits groupes de deux à trois personnes. Cet état de fait n'est pas surprenant par le fait que des groupes terroristes continuent d'activer dans ces régions. Par contre, ce qui est étonnant, c'est la présence d'individus suspects en milieu urbain dans la wilaya de Khenchela. La façon de s'habiller et leur comportement étrange (Ne sortant que durant la nuit) a aussi attiré l'attention du voisinage, s'interrogeant sur la provenance exacte de ces individus. «Ils s'habillent en «kachabia» et d'autres en tenues de femme», a raconté un jeune. S'agit-il de terroristes, d'individus issus de la contrebande ou des trafiquants de stupéfiants ' Dans l'attente que les forces de sécurité vérifient l'authenticité de ces informations, il y a lieu de signaler que la wilaya de Khenchela a été la région la plus sécurisée à l'échelle nationale. Cet état de fait n'aurait pas eu lieu sans les efforts et les sacrifices des forces de sécurité (Tous corps confondus) et surtout de la participation active de la population dans la lutte antiterroriste. Même si le terrorisme a été vaincu dans ces régions, il ne faut pas baisser les bras et la vigilance devrait être maintenue. Actuellement, ce qui fait peur est l'énigme des armes lourdes que les terroristes ont réussi à soustraire des mains des forces de sécurité lors des différents attentats. Les terroristes qui ont décidé de se repentir n'ont remis aux autorités que quelques armes légères dont des fusils de chasse. La question qui se pose est la suivante : Où sont passées les armes lourdes dépouillées par les terroristes lors de l'attentat perpétré contre un convoi de l'armée composé de militaires-parachutistes, dans la région d'Iguelfen en 2002. Ce jour-là, au moins 40 kalachnikovs, un fusil mitrailleur et deux lance-roquettes sont tombés entre les mains des criminels islamistes. Ajoutant à cet arsenal de guerre, les armes volées lors de l'attaque terroriste contre la prison de Tazoult, à l'origine de l'évasion de 1 200 prisonniers islamistes. A l'époque, les criminels se sont emparés de 50 pistolets Makarov et Tokarev, trois mitrailleuses lourdes, 50 mitrailleuses de marque Thomson et Matt 49, 25 pièces d'armes de marque Mat 51, et de Mat 36 (sortes de fusils semi-automatiques). Ces armes constituent une véritable menace pour la sécurité et la sérénité du pays dans le cas où elles ne seraient pas récupérées par les forces de sécurité.
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Posté Le : 13/04/2015
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Moncef Rédha
Source : www.lnr-dz.com