Des moudjahidine honorés hammamet (alger)

L'APC de Hammamet et la section communale de l'Union nationale des fils de chouhada ont honoré, hier, les moudjahidine, veuves et fils de chouhada résidant dans cette commune, à l'image de Chabouni Hocine. Le même geste de reconnaissance a été dédié aux officiers supérieurs de la Sûreté et de la Gendarmerie nationales activant dans la circonscription ainsi qu'aux responsables de médias nationaux, en l'occurrence le P-DG du quotidien Horizons, Larbi Timizar, représenté par un de ses collaborateurs, et l'ex-directeur du journal Liberté, Ali Ouafek. Pour le moudjahid Chabouni Hocine, le 19 mars est une halte historique pour rappeler à l'opinion nationale et internationale, le combat mené par les Algériens pour mettre fin à 132 années de souffrances et de privations. « Les accords d'Evian ont mis fin à certaines idées conçues, comme celle de l'Algérie française », a souligné l'ancien moudjahid, rappelant que pas moins de 6 millions d'Algériens ont voté, lors du référendum du 1er juillet 1962, pour l'indépendance du pays. Selon M. Chabouni, la détermination des Algériens a eu raison de l'acharnement et de l'obstination des autorités et de l'armée françaises, qui ont fait de la pratique de la torture un « métier » dont ils vantaient les « mérites » dans différentes écoles militaires en Amérique Latine. En effet, ce moudjahid rappelle que lé général Aussarès avait introduit les pratiques tortionnaires dans les programmes pédagogiques d'écoles militaires au Brésil, en Argentine et en Bolivie pour que ces pays puissent y recourir contre les rebelles qui osaient s'opposer aux dictatures.