Algérie

Des modifications aux règles de nationalité sportive envisagées : Une nouvelle révolution dans la loi Bahamas à l'étude



Des modifications aux règles de nationalité sportive envisagées : Une nouvelle révolution dans la loi Bahamas à l'étude
Question - Sommes-nous en train de vivre une nouvelle révolution dans les règlements qui autorisent les joueurs à opter pour une nationalité sportive 'En 2009, l'Algérie grâce à son président de la Fédération algérienne de football (FAF) de l'époque, Mohamed Raouraoua, a révolutionné la loi concernant le choix de la nationalité sportive.
En effet, de nombreux joueurs se trouvaient bloqués car ils avaient évolué avec une sélection nationale dans les jeunes catégories, mais une fois arrivés en seniors, ils ne pouvaient pas changer de nation. La Fédération internationale de football Association (FIFA) avait, alors, voté lors de son congrès aux Bahamas en 2009 que les joueurs binationaux pourraient choisir à tout âge quelle sélection nationale ils désirent intégrer. Condition : n'avoir jamais défendu les couleurs d'une équipe A. Et les règles actuelles de la FIFA empêchent un joueur qui a joué un match international pour une équipe de passer à une autre. Mais selon la presse internationale, la FIFA envisage de revoir ce règlement. C'est la Fédération de football du Cap-Vert, qui a proposé que cette règle soit corrigée dans les cas où un joueur n'a joué qu'une ou deux fois pour une équipe nationale. Il faut dire qu'il y a de nombreux joueurs qui sont confrontés à ce problème pour avoir été sélectionnés une, deux, voire trois fois pour porter les couleurs d'une nation avant de ne plus lui faire appel pour une raison ou une autre. Le cas de Camel Meriem reste édifiant, lui qui avait porté le maillot de l'équipe de France trois fois seulement, avant de ne plus être rappelé, ce qui l'avait empêché de jouer pour l'Algérie, qui voulait l'avoir également. Avec les changements qui s'opèrent dans le domaine de l'immigration et les problèmes de nationalité qui surgissent, notamment pour les Africains, le moment est venu pour revoir le règlement et trouver des solutions sans toucher aux intérêts des uns et des autres. La FIFA pense à changer la règle des joueurs sans lien de sang avec un pays. Ces derniers ne sreaient autorisés à représenter le pays d'adoption que s'ils y ont vécu et joué pendant cinq ans.la possibilité d'augmenter cette période est envisageable. Il y aurait aussi une étude pour trouver un système d'indemnisation dans les cas des joueurs ayant effectué une formation dans un pays avant de passer à un autre. En 2004, Antar Yahia était rentré dans l'histoire en devenant le premier joueur à représenter une équipe nationale au plus haut niveau ayant joué pour une autre au niveau des jeunes. L'ancien défenseur et capitaine des Verts, le principal artisan de la qualification de l'Algérie à la Coupe du monde 2010, avait joué pour l'équipe de France des moins de 18 ans.


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