Des missions tous azimuts

Depuis le début de la lutte anti-terroriste, les forces de l'Arméenationale populaire (ANP), relevant de la 8ème division blindée de Sidi Belabèsont réussi à neutraliser 739 terroristes et à récupérer 621 pièces d'armes. Ladernière action en date est l'élimination d'un terroriste le 16 mars dernierdans la région de Safsaf. Il s'agit selon les responsables de l'ANP, quis'exprimaient à l'occasion d'une visite guidée à la 8ème division blindéeorganisée avant-hier par le Commandement des forces terrestres (CFT) au profitde la presse nationale, du dénommé Kafi El Djilali, connu également sous le nomde «Kaïs».Selon les mêmes sources, les capacités de nuisance des groupesterroristes activant dans la région ont été sérieusement mises à mal, et danscertains cas, complètement anéanties durant ces dernières années. Leurs actions étant réduites actuellement à «de simples actes de vol»,affirme-t-on de même source. Selon un bilan communiqué en juin 2004, le nombre de terroristesneutralisés dans la zone d'intervention des unités de la 8ème division blindéeétaient de 665. 74 terroristes ont donc été mis hors d'état de nuire entre juin2004 et avril 2007. Les phalanges «El Forkane» ou encore «Ettaouba» qui activaient à l'époquedans l'axe Sidi Belabès-Tlemcen ne sont plus que de l'histoire ancienne.Toujours en matière de lutte anti-terroriste, on apprend par ailleurs, que desexercices de manoeuvre dans lesquels interviendront les différentes unités dela 8ème division blindée sont programmés au cours des jours à venir. Ces exercices,dans lesquels seront utilisés des moyens dotés de technologies de pointe,notamment, des équipements à vision nocturne, se dérouleront de jour comme denuit, a indiqué un responsable de l'état-major de l'armée. Sur un autreregistre, celui des opérations de destruction des mines, on apprend que lesunités de déminage relevant de la 2ème région militaire ont détruit depuis ledébut de l'année en cours (bilan arrêté à fin mars), 565 mines anti-groupe etantipersonnel au niveau de la portion Tlemcen-Nâama sur la bande frontalièreouest. 347 mines ont été détruites rien que dans le secteur de la wilaya deTlemcen, indique-t-on de même source.En 2005, les mêmes unités ont détruit au total, 14.491 mines le long decette même portion, dont 720 dans le secteur de Tlemcen, alors qu'en 2006, lenombre de mines détruites a atteint les 9.710, dont 940 au niveau du secteur deTlemcen. Ces opérations interviennent selon les responsables de la 2ème régionmilitaire, dans le cadre de la convention d'Ottawa, dont l'Algérie estsignataire depuis 2004. Selon les mêmes sources, depuis le début de cetteopération, on ne déplore aucune victime parmi les éléments de l'armée chargésdu déminage. Les mines antipersonnel et anti-groupe datent, pour rappel, del'ère coloniale (ligne Maurice et ligne Charles). A ce jour, la France refusetoujours de fournir aux autorités algériennes les cartes des emplacementsexacts des mines laissées par l'armée coloniale le long des frontières Est etOuest du pays. Ces mines continuent de menacer la sécurité des citoyens,habitant dans la région frontalière, dont plusieurs dizaines, souvent desenfants et des bergers, sont blessés et mutilés chaque année.