La manifestation a été initiée par la Coordination locale des étudiants (CLE) sous les mots d’ordre : «Pour une université publique, performante et progressiste», «Non à la dévalorisation du diplôme d’ingénieur d’Etat». La marche s’était ébranlée vers 11h devant le campus de Hasnaoua en direction du siège de la wilaya où un rassemblement a eu lieu à la fin de la manifestation. Les marcheurs ont également appelé au «changement du système politique en place» et condamné fermement la répression et les actes de violence dont ont été victimes leurs camarades dans d’autres universités du pays. Les contestataires ont scandé des slogans hostiles au pouvoir : «Le peuple veut le changement», «Halte à la corruption», «Etudiants, chômeurs et travailleurs unissons-nous».
Des portraits de héros de la guerre de Libération nationale et d’écrivains algériens, dont celui de Mouloud Mammeri, Mouloud Feraoun et Kateb Yacine, ont été également portés haut par les manifestants. Un membre de la CLE déclare : «Nous subissons le même régime depuis 1962. C’est un pouvoir basé sur la corruption, la répression et la fraude électorale. Il est temps de demander son départ. Le peuple algérien a tranché dans cette décision.» «Nous comptons poursuivre notre mouvement de contestation jusqu’à la satisfaction de nos doléances.» Il est à noter, d’autre part, que la grève se poursuit encore à l’université de Tizi Ouzou. Les cours et les TD ont été suspendus depuis plus de deux semaines. Les examens ont été également gelés par les étudiants qui ont décidé de poursuivre la protestation tant que leurs revendications ne sont pas satisfaites.
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Posté Le : 02/03/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : Djemaâ Timzouert
Source : www.elwatan.com