Algérie

Des milliards de pertes



Le secteur est toujours paralyséLes discussions se poursuivent entre les responsables de la société et les grévistes en vue de trouver un terrain d'entente...Le train n'a pas sifflé, hier, encore, à la gare d'Alger, le trafic ferroviaire est paralysé par une grève des conducteurs de train, observée depuis six jours. Résultat des courses: les pertes de la Société nationale des transports ferroviaires (Sntf) estimées à 80% du chiffre d'affaires quotidien de la société, et des milliers de passagers pris en otage.Après plusieurs rounds de négociations, la situation est toujours au point «zéro». les deux parties n'arrivent pas à trouver un terrain d'entente. Les trains à quai et des milliers de passagers pris en otage par les grévistes qui affirment que l'issue de cette grève dépend de la réponse de la direction de la société aux revendications des protestataires.Les tentatives d'atténuer la crise, entamées par les responsables de la Sntf se poursuivent afin de trouver un terrain d'entente avec les protestataires, mais en vain. Ces derniers ne croient qu'à la concrétisation de leur plateforme de revendications.Un service minimum sur les lignes de la banlieue d'Alger est assuré. Le trafic ferroviaire reste quasiment paralysé, suscitant un mécontentement général chez les clients de la Sntf qui ont été obligés de recourir aux autres moyens de transport. Selon le directeur de l'inspection technique de la Sntf, Abdelmalek Hamzaoui, le trafic est assuré à hauteur de 25% pour la ligne Alger-Thénia avec 10 voyages sur 50 et à hauteur de 20% pour la ligne Alger-El-Affroun avec 12 voyages sur 60. Pour ce qui est des négociations entre la direction de la société et les représentants des grévistes, M. Hamzaoui a affirmé que «les grévistes sont toujours attachés à leurs revendications portant sur des garanties immédiates pour la révision de leur situation professionnelle. Des revendications auxquelles la direction ne peut pas répondre d'autant plus qu'il y a 36 sections professionnelles pour l'ensemble des travailleurs de la société».Selon ce dernier, la révision du statut particulier, réclamée par les grévistes «n'est pas une solution, car elle pourrait provoquer une vague de contestations du personnel. On ne peut toucher à une catégorie et exclure une autre», a-t-il expliqué.Outre la révision du statut particulier, les grévistes réclament, également, une augmentation de la prime de travail, l'indemnisation des heures travaillées durant les week-ends et les jours de fête, l'augmentation de la prime de travail de nuit.La situation pourrait connaître une issue dans les prochains jours, les deux parties sont en faveur du dialogue et de la concertation, «le dialogue reste ouvert en vue de parvenir à une solution acceptée par toutes les parties et assurer la reprise du trafic dans les plus brefs délais et éviter ainsi d'autres pertes».Pour rappel, la grève des conducteurs de train a commencé dimanche dernier, elle a touché l'ensemble du territoire national, les passagers sont victimes de cette situation, les motifs de la grève sont toujours les mêmes.«Les deux parties sont appelées à trouver une solution équitable une bonne fois pour toutes afin qu'elles cessent de nous prendre à chaque fois en otage».




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