Algérie

Des militants font le pied de grue devant des sièges fermés de partis politiques



Des militants font le pied de grue devant des sièges fermés de partis politiques
Dès l'achèvement de l'opération électorale, les portes des sièges de partis politiques, dans plusieurs wilayas de l'intérieur du pays, ont été cadenassées. Aucune activité n'est plus programmée. Même pas une permanence de routine. Paradoxalement, à l'extérieur des locaux, c'est le fourmillement. Des groupes de jeunes militants attendent qu'un responsable du parti, un ex-candidat ou un député fraîchement élu passe par là, ouvre le bureau et écoute leurs doléances. Selon les informations que nous avons réunies, ces gens font le pied de grue devant ces locaux pour réclamer les rémunérations pour les différentes tâches qu'ils ont accomplies durant la campagne électorale. "Nous avons travaillé durant la campagne électorale et nous avons assuré plusieurs missions, surtout de figurants, et maintenant nous voulons nos salaires", disent les jeunes qui ont accepté de nous parler à coeur ouvert. "Tous les responsables ou ex-candidats et même les élus sont aux abonnés absents." Les locaux loués pour servir de permanences électorales ont été rendus à leurs propriétaires. Et les sièges conventionnels des partis politiques sont condamnés. "On ne nous répond plus au téléphone", regrettent les jeunes militants.


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