Algérie - Revue de Presse

Des microcrédits pour les détenus du droit commun



La direction générale de l'administration pénitentiaire et de la réinsertion vient de signer une convention avec l'Agence nationale de la gestion des microcrédits (ANGEM) pour faire bénéficier des jeunes détenus de droit commun qui sont sur le point de purger leur peine d'un microcrédit leur permettant d'accéder au monde du travail une fois en liberté. C'est ce qui a été avancé, ce jeudi, en marge de la célébration de la Journée nationale du savoir à Annaba par le parquet général. Ainsi, toutes les directions pénitentiaires algériennes relevant des 36 cours de justice ont été instruites à l'effet de sensibiliser les détenus éligibles au dispositif. Cependant, la wilaya de Annaba avec ses deux prisons, Bouzaâroura et Lalalick, qui abritent plus de 1400 prisonniers, dont 40 femmes, est retenue au titre de wilaya pilote en attendant que l'opération soit généralisée à travers les différentes wilayas du pays. En effet, l'opération de dépôt des dossiers a été déjà entamée pour les postulants qui purgent les derniers six mois de leur peine pour qu'ils soient étudiés par les juges d'application des peines.Les souscripteurs au dispositif peuvent bénéficier d'une enveloppe allant de 30 000 à 400 000 DA selon l'importance de leur projet proposé. Par ailleurs, selon les mêmes sources, une commission locale mixte regroupant des cadres pénitentiaires et judiciaires, des représentants des autorités locales dans le secteur de l'emploi et de la formation professionnelle sera installée incessamment. La mission qui lui a été assignée porte sur la mise en place des mécanismes permettant aux détenus de bénéficier de postes d'emplois contractuels avec les entreprises publiques. Un prélude, en quelque sorte, à l'éventuelle annulation du casier judiciaire dans la liste des documents administratifs nécessaires pour le dossier d'emploi dans les sociétés publiques .
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)