Algérie

Des microbalances truquées saisies



24 bijoutiers devant la justice Dans le cadre de leurs prérogatives, les agents de l’Office national de métrologie légale mènent une campagne au cours de laquelle ils soumettent à un minutieux contrôle les bijouteries en activité à travers les communes de la wilaya d’Oran. A la faveur de leurs investigations, il a été procédé à la saisie de saisie de 24 microbalances truquées et d’un autre non conforme aux normes que des bijoutiers et joailliers utilisaient pour peser de l’or. Parmi les 25 microbalances confisquées, 9 de type électronique dont l’utilisation est interdite dans le commerce de l’or et qui ne portent pas les marques légales. Pour ces motifs, sur les 200 bijoutiers contrôlés, 24 ont été déférés devant la justice après établissement des procès-verbaux les concernant. Selon des sources responsables de l’office national de métrologie légale, une autre campagne de contrôle de l’ensemble des bijouteries exerçant à travers la wilaya est en préparation et sera menée avec le concours de la direction du Commerce. Cette nouvelle campagne s’intéressera à l’or contrefait qui ne correspond pas aux critères convenus, notamment à la faveur de la saison d’été où l’on enregistre de nombreux mariages et où les gens achètent le plus du métal précieux. Pour rappel, la direction du commerce a déjà saisi 3 kilogrammes d’or ne portant pas le poinçon authentique. C’était à la suite de la découverte de faux poinçons, notamment en Ville nouvelle (M’dina J’dida). A cette occasion, différentes bijouteries avaient été contrôlées. En dépit de cela, on assure que de nombreux bijoutiers continuent à tricher et à user de subterfuges pour gagner plus. Parmi cette catégorie de tricheurs, il y en a qui rajoutent des quantités de cuivre supérieures à celles légalement autorisées par la loi et qui ne saurait dépasser les 30%. Pour écouler leurs marchandises, ils les commercialisent dans les communes limitrophes où la plupart des gens ne se rendent pas compte que le produit est de mauvaise qualité et ne correspond pas aux normes. On signale, dans ce même cadre, que de nombreuses familles qui voulaient hypothéquer leurs bijoux en or importé de Turquie ou d’Italie ont eu la désagréable surprise d’apprendre que le métal ne correspond pas aux normes et que c’est la raison pour laquelle cette banque, la BADR, préfère l’or algérien, considéré de meilleure qualité. Dans ce même ordre d’idées, nos sources signalement que certains bijoutiers exposent à la vente des bijoux incrustés de diamant et qu’ils utilisent des équipements spéciaux pour s’assurer de la qualité des bijoux. Enfin, pour leur éviter ce genre de désagréments, l’office national de métrologie légale a mis en garde les citoyens qu’il invite à ne pas se faire berner et que pour reconnaître la qualité des diamants, il faut des détecteurs indisponibles chez les bijoutiers d’Oran. Sifi F.


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