Une dizaine de jeunes promoteurs, bénéficiaires de crédits via l'Agence nationale de l'emploi (ANSEJ) et de banques publiques, ont protesté, pacifiquement, hier, devant le siège de cet organisme car «leurs entreprises créées pour l'enlèvement des ordures ménagères continuent de chômer faute de plans de charge».A l'aide de leurs engins et de banderoles, les protestataires, désarmés face à cette cruelle réalité induite par l'absence de commandes publiques et donc forcés au chômage, espéraient par cette action attirer l'attention des responsables locaux d'autant qu'«un cahier des charges a été établi pour faire valoir des concessions après externalisation d'une partie du travail de nettoiement qu'effectuait jusque-là l'APC au profit de soumissionnaires». «Certains des jeunes bénéficiaires ANSEJ ont d'ailleurs soumissionné mais l'opération de concession est dans sa phase procédurale», dira un responsable au niveau de l'APC.
La situation de ces jeunes ira fatalement en s'aggravant puisque les responsables locaux ont décidé de la création d'une EPIC chargée justement du nettoiement, des espaces verts et de l'éclairage public. «Les perspectives d'emploi ne semblent pas totalement bloquées pour peu que les postulants fassent preuve d'imagination et de créativité», dira pourtant un expert qui suit l'évolution du management et de l'entrepreneuriat en milieu de jeunes en marge de l'ouverture, hier, d'un séminaire de formation à l'intention des étudiants de l'université de Tiaret. Contacté hier, le directeur de l'ANSEJ, en l'absence du chargé de la communication, dira : «Sur les 18 projets jusque-là avalisés et financés, seuls huit d'entre les jeunes n'arrivent pas à décoller et ce n'est pas à notre organisme de leur procurer du travail».
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Posté Le : 22/02/2018
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Fawzi Amellal
Source : www.elwatan.com