Algérie

Des méthodes barbares pour l'élimination des chiens errants



Suite logique du programme spécial d’abattage, déclenché le week-end dernier après l’horrible drame subi par une fillette de 10 ans qui avait été attaquée par une meute de chiens errants au  lieudit Aïfour, une zone éparse située sur les hauteurs de Aïn El Bey, une seconde campagne d’abattage est en préparation, selon le premier responsable du bureau d’hygiène communal de Constantine.
Il rappelle que l’opération précédente s’est soldée par l’abattage de 109 chiens et la capture de 40 autres. Ils ont été euthanasiés dans des conditions inacceptables, que la morale réprouve et que les amis des bêtes dénoncent avec la plus grande vigueur. Même si cela peut paraître paradoxal aux yeux des partisans de l’éradication aveugle des chiens errants, il faut savoir que les agents de la fourrière animalière, où se pratiquent ces «exécutions», disent être eux-mêmes horrifiés par les méthodes utilisées pour leur élimination. Celle-ci est réalisée dans le cadre d’un dispositif d’électrocution qui génère, d’après de multiples témoignages, d’horribles souffrances aux bêtes, en plus d’une longue agonie que les plus endurcis ont du mal à supporter. Surtout quand on sait que dans le tas figure invariablement des chiots issus de portées récentes. Pour éviter les souffrances interminables des bêtes parquées dans ce qu’il est convenu d’appeler «les cellules de la mort», il suffirait de revenir aux méthodes d’euthanasie utilisées par le passé. D’autant plus que celles-ci sont dûment agréées par la règlementation en vigueur et recommandées par les services compétents. A titre indicatif, il faut savoir que le mode opératoire en vigueur par le passé à la fourrière animalière de Constantine consistait à administrer un produit appelé «Strychnine», un alcaloïde extrêmement toxique qu’on utilise outre-mer pour limiter la prolifération des renards, des corbeaux et autres rongeurs. Ce poison  n’occasionne, dit-on, aucune souffrance aux animaux. Mais il est mis au rebus probablement en raison de son prix onéreux. Pourquoi donc aujourd’hui ne pas revenir à ce procédé adopté dans les communautés où le respect des espèces animales n’est pas un vain mot '                        
 


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