Algérie

Des mesures pour endiguer la violence dans les stades



Le gouvernement semble décidé à en finir avec la violence dans les stades. Un projet de décret en ce sens a été adopté par le conseil hier, et qui fixe les modalités de fonctionnement et les missions du comité national de coordination intersectorielle pour la prévention de la violence dans les enceintes sportives.
Il s’agit en premier lieu de déterminer les raisons à l’origine de cette violence qui a atteint son paroxysme à la fin du championnat de football avec des débordements sur les villes. Il s’agit également, selon le porte-parole du gouvernement, de déterminer les mesures à prendre afin de limiter les attaques et évidemment d’élaborer une stratégie nationale de prévention. L’organe consultatif est mis sous la tutelle du MJS avec des démembrements au niveau des wilayas.
Les missions du comité consistent en l’élaboration d’une stratégie de prévention, la proposition de mesures, la préparation d’un programme d’activités, la consultation des autres secteurs concernés, une coordination dans l’application des mesures arrêtées. Le comité élabore chaque année un rapport annuel évaluant son travail. D’autres acteurs, ligues, associations, responsables et comités de supporters sont appelés à s’impliquer dans cette stratégie.
Le Chef du gouvernement a insisté, selon M. Boukerzaza, sur la nécessité d’installer rapidement le comité et les comités de wilaya ainsi que l’impératif d’impliquer directement les clubs et la société civile dans cette lutte et la prévention.  Par ailleurs, le conseil a adopté quatre projets de décrets exécutifs présentés par le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Les textes portent sur l’organisation du nouveau système LMD.
Le premier porte sur le régime des études pour l’obtention des trois diplômes, l’organisation des filières en adéquation avec le marché de l’emploi, l’équivalence ainsi que les écoles doctorales. Pour cette dernière catégorie, les candidats choisissent entre la défense d’une thèse ou la présentation des résultats d’une recherche.
Le second porte sur les missions et l’organisation de l’organe national permanent de la recherche scientifique. L’arsenal se renforce également avec la composition et le fonctionnement du conseil national de la recherche scientifique et technique.  Le Chef du gouvernement a insisté sur la nécessité de renforcer le contrôle et la transparence dans les examens notamment le passage au mastère. Veiller à l’installation dans les plus brefs délais des organes et préparer la réunion du conseil national de la recherche scientifique “pour concrétiser les orientations du président de la République sur la recherche scientifique”.
Le bilan de l’application de la loi programme de 1998 portant recherche scientifique est jugé satisfaisant avec les 24 000 magistères, 4 100 doctorats et la publication de 500 ouvrages scientifiques reconnus au niveau international. Les chercheurs algériens sont associés dans 8 000 projets. L’Algérie dispose de 640 laboratoires et centres de recherche à la disposition de 16 000 chercheurs dont 3 000 permanents. Par ailleurs, les textes fixent les modalités de passage entre les cycles, les horaires, le contenu des études de manière à répondre aux besoins des entreprises économiques et au transfert de technologie et au développement de la recherche scientifique et technique. Le ministre a exclu l’option de privatisation de l’université, rappelant que la loi programme sur l’université introduit l’ouverture du secteur au privé, mais ne permet pas la privatisation des universités existantes qui restent sous la tutelle de l’État.
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