La justice pour les surveillants qui s?absentent
Le ministère de l?Education nationale a mis en place des dispositions rigoureuses dans l?organisation et la correction des examens de fin d?année. La correction du bac s?apparentera à une opération « top secret ». Sept centres de regroupement ont été créés pour garantir la confidentialité des copies. Les responsables de ces centres feront en sorte que les noms, les numéros, les notes et la wilaya des candidats ne soient pas détectés par les correcteurs. Les déplacements entre les centres de regroupement et les centres de correction se feront en compagnie de la Gendarmerie nationale. Par ailleurs, a annoncé hier le ministre de l?Education nationale, les enseignants absentéistes pourront être sanctionnés par un conseil de discipline ou même de poursuites judiciaires. « La surveillance est une tâche pédagogique obligatoire. Le certificat médical ne sera pas toléré sauf si la personne en question est à l?hôpital », a souligné M. Benbouzid. Par ailleurs, aucun surveillant ne sera affecté à l?établissement dans lequel il enseigne. Le ministre de l?Education veillera également à ce que le directeur du centre d?examen ne soit pas également le directeur de l?établissement scolaire. Le portable est formellement interdit aussi bien pour les candidats que pour les surveillants. Les services de sécurité veilleront à ce que cette clause soit respectée par tous les candidats. « Je vais demander au gouvernement de m?aider », lance-t-il. Dans les centres d?examen, le ministère a prévu des surveillants supplémentaires au cas où un remplacement s?imposerait.
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Posté Le : 27/04/2008
Posté par : sofiane
Ecrit par : Amel B.
Source : www.elwatan.com