Algérie

Des médias mauritaniens convoqués Accusés d'avoir servi «la propagande» des ravisseurs d'In Amenas



La Haute Autorité mauritanienne de la presse écrite et de l'audiovisuel a convoqué, hier, Mohamed Mahmoud Ould Abou El Maâli, directeur exécutif de l'entreprise mauritanienne de presse, diffusion, communication et impression (Mapeci), dont relève Radio libre de Nouakchott et l'Agence de presse de Nouakchott pour la couverture médiatique de la prise d'otages perpétrée par des terroristes sur la base-vie Sonatrach - British Pétroleum - Statoil, à In Amenas.
Les faits qui seraient reprochés à ces organes de presse mauritaniens sont liés à la façon avec laquelle ces événements dramatiques ont été couverts du point de vue médiatique par ces organes de presse.
Les responsables de la Haute Autorité mauritanienne de la presse écrite et l'audiovisuel interrogent le responsable de ces organes de presse sur cette couverture médiatique «devenue une propagande en faveur des ravisseurs et les actes qu'ils ont commis».
Cette institution a également convoqué le responsable de ces organes de presse après la publication d'une «information» accusant les services de renseignement algériens d'être derrière la prise d'otages d' In Amenas.
Cette «information» publiée au moment où les forces spéciales de l'Armée nationale populaire (ANP) risquaient leur vie pour sauver les otages, a été retirée peu de temps après du site de cette agence de presse.
Le directeur exécutif du Mapeci a défendu son entreprise en disant avoir «refusé le passage en direct des ravisseurs, de peur qu'ils n'exploitent le direct pour faire dans la propagande». Mohamed Mahmoud Ould Abou
El Maâli a ajouté que «MAPECI a également refusé la proposition des ravisseurs de recueillir les témoignages d'otages».
Pour ce qui est de l'«information» publiée sur le site de cette agence de presse accusant les services de renseignement algériens d'être derrière la prise d'otages d' In Amenas, Mohamed Mahmoud Ould Abou
El Maâli a répondu à la Haute Autorité mauritanienne de la presse écrite et de l'audiovisuel qu'«il s'agit d'un acte de piratage».
«Notre site a été piraté à deux reprises» et que «cette information entre dans le cadre de cet acte de piratage», dégageant la responsabilité de son contenu.
Pour rappel, certaines agences de presse mauritaniennes ont, durant la prise d'otages, donné la parole aux auteurs de la prise d'otages d'In Amenas, offrant, de cette façon, une tribune à la propagande terroriste.
Les faits les plus graves est l'annonce, par ces agences de presse, de fausses informations, comme celle annonçant la mort de 35 otages dans le premier assaut donné par les forces spéciales de l' ANP et le grotesque mensonge attribuant cette prise d'otages aux services de renseignement algériens, servant, de cette façon, la propagande des terroristes auteurs de l'attaque contre la base-vie d' In Amenas.


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