Algérie

Des médecins résidents devant la Présidence



Les médecins résidents se sont donné le mot pour organiser un sit-in, près de la présidence de la République, à la suite de la décision prise la veille par le collectif des résidents.

Sit-in prévisible depuis «l'échec» des rencontres qu'ils ont eues avec le ministère de la Santé et celui de l'Enseignement supérieur, au cours de la semaine dernière.

Avant de rejoindre la manifestation, des délégués ont expliqué, lors d'une conférence de presse, les raisons qui les ont conduit à sortir dans la rue. Un porte-parole, M. Amine Benhabib, a indiqué que les «représentants des résidents se sont retirés des 3 commissions mises en place il y a peu de temps». Il s'agit de la commission appelée commission de «pédagogie», la commission de statut et une troisième qui devait se charger d'une revendication que les résidents en grève considèrent comme étant la principale et qui concerne l'abrogation de la loi sur le Service civil. Le conférencier expliquera que la mise en place de ces commissions ne servirait pas à grand-chose, du moment que seul le point de vue de la tutelle l'emporte. «Donc, nous n'avions rien à faire dans ces commissions», renchérit un autre délégué.

A la rue de Pékin, principal boulevard menant au siège de la présidence de la République, les résidents ont tenu à manifester et à faire entendre leur voix. En blouse blanche, ils continuaient, vers les coups de midi, à affluer encore par bus ou à pied, pour rejoindre la manifestation. Après quelques tentatives pour rejoindre le siège de la Présidence, les marcheurs sont empêchés par les forces de l'ordre. «Résidents solidaires», «Nous voulons un statut» étaient leurs slogans ponctués par des chants patriotiques et applaudissements rythmés, tandis que sur des banderoles, il est mentionné «Pourquoi le Service civil?» ou encore «Pourquoi l'évaluation et pourquoi la sanction ?», faisant allusion aux examens dits intercalaires imposés dernièrement, aux résidents. L'après-midi, les manifestants n'avaient pas encore quitté les lieux. Aux environs de 14 h, ils attendaient d'être reçus à la Présidence et remettre une lettre «ouverte» a l'attention du président de la République.




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