Les médecins résidents se sont donné le mot pour organiser un sit-in,
près de la présidence de la République, à la suite de la décision prise la
veille par le collectif des résidents.
Sit-in prévisible depuis «l'échec» des rencontres qu'ils ont eues avec le
ministère de la Santé et celui de l'Enseignement supérieur, au cours de la
semaine dernière.
Avant de rejoindre la manifestation, des délégués ont expliqué, lors
d'une conférence de presse, les raisons qui les ont conduit à sortir dans la
rue. Un porte-parole, M. Amine Benhabib, a indiqué que les «représentants des
résidents se sont retirés des 3 commissions mises en place il y a peu de
temps». Il s'agit de la commission appelée commission de «pédagogie», la
commission de statut et une troisième qui devait se charger d'une revendication
que les résidents en grève considèrent comme étant la principale et qui
concerne l'abrogation de la loi sur le Service civil. Le conférencier
expliquera que la mise en place de ces commissions ne servirait pas à
grand-chose, du moment que seul le point de vue de la tutelle l'emporte. «Donc,
nous n'avions rien à faire dans ces commissions», renchérit un autre délégué.
A la rue de Pékin, principal boulevard menant au siège de la présidence
de la République, les résidents ont tenu à manifester et à faire entendre leur
voix. En blouse blanche, ils continuaient, vers les coups de midi, à affluer
encore par bus ou à pied, pour rejoindre la manifestation. Après quelques
tentatives pour rejoindre le siège de la Présidence, les marcheurs sont
empêchés par les forces de l'ordre. «Résidents solidaires», «Nous voulons un
statut» étaient leurs slogans ponctués par des chants patriotiques et
applaudissements rythmés, tandis que sur des banderoles, il est mentionné
«Pourquoi le Service civil?» ou encore «Pourquoi l'évaluation et pourquoi la
sanction ?», faisant allusion aux examens dits intercalaires imposés
dernièrement, aux résidents. L'après-midi, les manifestants n'avaient pas encore
quitté les lieux. Aux environs de 14 h, ils attendaient d'être reçus à la
Présidence et remettre une lettre «ouverte» a l'attention du président de la
République.
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Posté Le : 07/04/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : Salah-Eddine K
Source : www.lequotidien-oran.com