Des médecins et des infirmiers demandent plus de sécurité

Un médecin du service des urgences de l'établissement hospitalier de santé publique (EHS) de la cité El-Bir a été agressé par deux personnes: un jeune homme et sa sÅ“ur, âgés d'une vingtaine d'années, qui accompagnaient au service leur père souffrant de pneumopathie chronique. La nouvelle qui a circulé hier dans toutes les unités de santé de la «ville des ponts» et sa périphérie, a provoqué, à la fois l'émoi et un sentiment d'indignation et d'inquiétude, parmi le personnel médical et paramédical du secteur public. Contacté hier, le directeur de l'hôpital El-Bir a confirmé l'information en précisant que, mécontents que le médecin qui avait examiné leur père, ait recommandé de le transférer au CHU de Constantine, la jeune fille a frappé le médecin à l'épaule et le garçon l'a blessé avec un morceau de la vitre qu'il avait cassée. M. Benkhedim a confirmé que les deux mis en cause ont été entendus par la police, et devraient selon lui, être présentés aujourd'hui, mardi, devant le procureur de la République du tribunal de Constantine.

 Rencontrés hier au CHU, des médecins et des infirmiers diront que les actes de violence constituent leur lot quotidien et ont rappelé un cas similaire qui s'est produit dernièrement dans une unité de santé de la nouvelle ville Ali Mendjeli lorsqu'un homme, pris d'une crise de folie, avait cassé plusieurs carreaux de l'établissement et tenté d'agresser le personnel. Ils ont donc appelé au renforcement de la sécurité, sinon à l'instauration de postes de police dans leurs établissements qui reçoivent, chaque jour, une multitude de gens.