Des matelas en mousse en seraient la cause

Incendie au centre de rééducation de Tiaret Un incendie s’est déclaré, hier à 10 heures, au Centre de rééducation de Tiaret, heureusement sans gravité pour les détenus sinon des dégâts matériels… L’épais nuage de fumée noire, qui montait au-dessus du Centre de rééducation de Tiaret, a fait sortir les locataires du quartier situé à proximité de l’édifice où se trouvaient des détenus. Une folle rumeur a alors traversé les murs pour atterrir dans la rue et chacun y allait de son propre commentaire: «Mutinerie… Accident… Tentative d’évasion…» Alertés, le procureur général, Foulene Mohamed, ainsi que le wali, Brahim Merad, sont arrivés -moins d’une demi-heure après- sur le lieu afin de constater de visu les dégâts enregistrés. Et jouant la carte de la transparence devant les représentants de la presse qui y ont accouru, le procureur général nous a autorisés à entrer dans le centre et constater qu’il s’agissait d’un incendie accidentel. Il expliquera ensuite comment l’incident s’était déclaré: «Selon les premières constatations, il y a eu un court-circuit électrique, dû à une intense charge, suivi d’une étincelle d’un poste à souder dans l’atelier de réparation, situé à proximité de l’enceinte des détenus et où se trouvaient -outre le matériel de réparation- des matelas en mousse. Le feu a donc pris facilement et les traces montrent que c’est cela la source du feu qui a détruit tout l’atelier.» c’est pour dire qu’il n’y a aucun acte criminel. Toujours est-il, l’enquête de la police scientifique présente sur les lieux déterminera les causes exactes de cet incendie. Aucun blessé n’est à signaler et la présence de tous les détenus a été confirmée après que les éléments de la protection civile ont agi promptement et sont arrivés à circonscrire rapidement le feu. A noter enfin que les familles des détenus s’étaient agglutinées devant la porte du centre de rééducation pour s’enquérir de la situation des leurs, et les foules qui s’y sont formées ne voulaient rien comprendre tant la direction du centre était restée muette sur cette affaire, ne leur fournissant pas suffisamment d’informations.